Oscar Pistorius : sa demande de libération examinée lundi
C'est en ce lundi qu'une demande de libération anticipée de l'ex-champion paralympique Oscar Pistorius doit être examinée par une commission sud-africaine.
Il n’est pas exclu que l’ancien champion paralympique Oscar Pistorius soit prochainement libéré, après avoir été condamné le 21 octobre dernier à cinq ans de prison pour homicide volontaire sur la personne de sa petite-amie, le mannequin sud-africain Reeva Steenkamp. Son incarcération était d’ailleurs intervenue dans la foulée.
C’est en effet en ce lundi qu’une commission sud-africaine est censée examiner sa demande de libération anticipée que le ministre de la Justice avait bloquée fin août. L’Équipe.fr rappelle qu’il était même prévu que que cette requête soit traitée le 18 septembre, ce qui n’aura finalement pas été le cas en raison d’un emploi du temps de la commission trop chargé pour que cette dernière puisse se pencher sur le dossier.
Afrique du Sud : la demande de libération d’Oscar Pistorius examinée par une commission
Dans le cas de figure où la commission sud-africaine des libertés anticipées validerait la requête concernant l’ex-champion paralympique, ce dernier se verrait alors assigné à résidence. Précisons que la loi sud-africaine permet aux détenus ayant effectué un sixième de leur peine (temps minimum incompressible) et affiché un comportement positif de bénéficier d’une remise en liberté surveillée.
L’ex-champion paralympique était prêt à sortir en août
En juin dernier, cette commission des libertés anticipées avait approuvé la remise en liberté d’Oscar Pistorius, alors calée au 21 août. Un verdict auquel le ministre sud-africain de la Justice s’était pourtant étonnamment opposé à la dernière minute, en qualifiant cette décision de « hâtive » et de « prématurée » et en avançant qu’elle s’était appuyée sur une interprétation erronée des textes de loi. Et le ministre de la Justice d’avoir ensuite appelé à un nouvel examen de cette demande. Mais étant donné que l’on nous précise que cette commission n’a visiblement pas de délai fixe pour communiquer sur ses décisions, on ignore précisément la date à laquelle elle se prononcera sur cette nouvelle demande de libération anticipée.