Olivier Véran, ministre de la santé, répond aux insultes de Jean-Marie Bigard
Olivier Véran se dit inquiet d'une violence verbale se démocratisant dans la société.
Jean-Marie Bigard a récemment publié une vidéo sur Twitter, dans laquelle l’humoriste insulte le ministre de la santé, Olivier Véran, après la décision de fermer bars et restaurants dans les Bouches-du-Rhône. Jean-Marie Bigard qualifie également l’homme politique de “Olivier Véreux“, s’en prenant violemment aux décisions du gouvernement français pour tenter de contenir la pandémie et éviter une seconde vague, donc un reconfinement. Olivier Véran, au micro du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, a répondu aux insultes de l’humoriste, le 27 septembre, comme le rapporte RTL.
Olivier Véran s’inquiète de la montée “des expressions de violence”
C’est une vidéo très insultante que Jean-Marie Bigard a publié sur Twitter, demandant “d’où sort de connard” à propos d’Olivier Véran. L’actuel ministre de la santé a répondu à l’humoriste, chez RTL.
Je vais reprendre l’expression utiliser par un ancien premier ministre, je me contrefous de l’expression de tel ou tel à mon égard. En revanche, je note (…) cette espèce de violence débridée, de violence sociale qui s’exprime sur les réseaux sociaux à visage couvert ou découvert.
Olivier Véran s’inquiète également du fait que “nous sommes dans une société qui est de plus en plus soumise à des expressions de violence, comme si c’était devenu la norme, la règle ou que ce n’était pas grave“.
Bien que soutenu par des milliers de fans, Jean-Marie Bigard a également suscité l’indignation suite à une comparaison maladroite dans sa vidéo. L’humoriste estime que la fermeture des bars et restaurants est semblable à l’affaire George Floyd, noir étasunien tué par la police lors d’une arrestation musclée. Jean-Marie Bigard avait expliqué “Tu (ndlr : Olivier Véran, ministre de la santé) me fais penser au flic qui a l’avant-bras sur la gorge de George Floyd, tu vois ? La France est train de te dire, ‘On étouffe, on étouffe, on va mourir’, et toi, tu continues jusqu’à ce qu’on meure“.