Normandie : un père condamné pour avoir blessé sa fillette en jetant un téléviseur
Mercredi dernier, le tribunal correctionnel de Caen a condamné un père de famille à 105 heures de travail d’intérêt général et à plusieurs amendes pour avoir blessé sa fille de 8 mois en jetant un téléviseur dans sa chambre.
Le mercredi 14 juin dernier, le tribunal correctionnel de Caen (Normandie) a condamné un père de famille de 25 ans à 105 heures de travail d’intérêt général (TIG) et à plusieurs amendes pour avoir, au mois de mars de la même année, blessé sa fille âgée de 8 mois en jetant un téléviseur dans sa chambre.
Les faits remontent plus précisément au mercredi 15 mars 2017. Dans la commune de Villers-Bocage (Calvados), une dispute éclate entre un homme de 25 ans et la mère de ses trois enfants. Un différend dont nos confrères de Ouest-France, qui rapportent l’information, ne précisent pas les motifs. Dans un état de colère, le père de famille souhaite casser le téléviseur exceptionnellement déplacé dans la chambre des enfants en raison de travaux menés au sein du domicile.
Une fillette blessée par un téléviseur s’en sort avec un hématome
L’épouse de l’homme tente alors de l’empêcher de détruire l’objet, et son compagnon de s’en saisir malgré tout et de le lancer contre le lit à barreaux de leur petite fillette de 8 mois. Si le bébé a été touché à la tête, il ressort finalement de ce choc avec un simple hématome.
Le père a tenté de minimiser les faits à la barre
Durant son procès, le prévenu, non représenté par un avocat, a tenté de minimiser les faits et cherché à écoper d’une amende plutôt que d’un TIG. Au final, la justice l’a condamné 105 heures de TIG, à une contravention de 300 euros ainsi qu’à verser 1.000 € à l’ACJM (association d’aide aux victimes, de contrôle judiciaire socio-éducatif, d’enquête de personnalité et de médiation pénale) pour sa fille et à 500 € à chacun des deux gendarmes étant apparemment intervenus dans cette affaire.
Me Simao a au passage souligné la nécessité pour ce père de famille de présenter ses excuses à l’enfant : “Les professionnels le savent, que même très petit, ça marque et la parole compte.”