Normandie : un enseignant mis en examen pour des faits de pédophilie
Mercredi, un enseignant de 61 ans a été mis en examen par le parquet d'Évreux, lequel le soupçonne ainsi de viols sur mineurs, agressions sexuelles et relations incestueuses.
C’est mercredi qu’un enseignant de 61 ans officiant dans un lycée d’Évreux (Normandie) a été déféré devant le parquet, avant que ce dernier ne le mette en examen et ne l’écroue dans le courant de la soirée pour viols sur mineurs, agressions sexuelles et relations incestueuses sur mineurs de moins de 15 ans. Aux dernières nouvelles, il serait en détention provisoire.
Si l’on parle ici d’un professeur, les agissements qu’on lui attribue n’aurait toutefois pas été commis dans le milieu scolaire, comme le laissait entendre l’intitulé complet des accusations. Cité par nos confrères de Normandie-actu, le procureur-adjoint d’Évreux Éric Neveu a confirmé que ces actes de pédophilie se seraient produits dans le cercle familial.
L’enseignant se livrerait à de la pédophilie depuis 40 ans
Le magistrat a ajouté qu’« on compte pour le moment trois victimes, garçons et filles. Pour certaines, les faits sont prescrits, mais pour d’autres il peut être jugé. » On ignore si le membre de la famille ayant dénoncé les faits « pour lever la loi du silence » fait partie de ces victimes.
Toujours selon M. Neveu, « il semblerait qu’il [NDLR : l’enseignant] sévisse depuis une quarantaine d’années ». Dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte il y a un mois, il est actuellement question de déterminer si le suspect a pu commettre d’autres faits semblables « dans le cadre de son travail d’enseignant, dans les colonies de vacances où il a travaillé dans toute la France ou dans les milieux associatifs dans lesquels il évolue. »
Pour le suspect, « les enfants étaient demandeurs »
Entendu par les autorités, l’enseignant, célibataire et sans enfant, a reconnu les faits « tout en les minimisant ou en affirmant que les enfants étaient demandeurs ». Une perquisition a permis de confirmer, via la saisie de ses effets personnels et de son ordinateur de bureau, qu’il entretenait des correspondances avec un nombre conséquent d’enfants.