Nice : une lycéenne succombe à une méningite foudroyante juste avant le bac
Une jeune fille de 17 ans est décédée ce jeudi 13 juin au matin des suites d’une méningite. Une mort brutale et soudaine qui a poussé l’Agence régionale de santé à prendre des mesures pour éviter toute propagation de cette infection invasive.
C’est tout un établissement scolaire qui est sous le choc à Nice (Alpes-Maritimes). Marie, une lycéenne de 1ère ES âgée de 17 ans, scolarisée au lycée Sasserno, est décédée ce jeudi 13 juin au matin des suites d’une méningite foudroyante. Comme le rapporte Nice-Matin, il s’agit d’un “cas de purpura fulminans probablement dû à une infection invasive à méningocoque”, selon l’Agence régionale de santé. Le lycée a décidé de réagir en adressant une note aux parents ce vendredi 14 juin, les alertant sur les symptômes de ces “infections invasives à méningocoque pouvant se traduire par une fièvre, des maux de tête, une raideur de la nuque, des vomissements, de la gêne à la lumière (photophobie) ou l’apparition de taches sur le corps”. “Devant ces signes”, le lycée invite les élèves à “consulter rapidement un médecin”.
L’établissement a tenu à rassurer malgré tout en prévenant que l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur prenait “toutes les mesures nécessaires et habituelles pour maîtriser le risque de transmission de la maladie au sein de la population”. L’établissement public administratif est en charge d’identifier et de contacter les personnes ayant eu un contact à risque justifiant un traitement antibiotique. En effet, seules ces dernières se verront administrer les médicaments “afin de prévenir la survenue d’autres cas dans l’entourage ou la collectivité fréquentée par le malade”.
“La tristesse nous étouffe, elle nous blesse, elle nous anéantit”
Une mesure qui a pour but d’empêcher l’apparition ou la réapparition et la propagation de la maladie. Ce décès brutal a plongé le lycée de la jeune Marie, 17 ans, dans la stupeur et la tristesse. “Elle était dans la classe de mon fils… Moi, je ne la connaissais pas cette petite, mais je me mets à la place de ses parents et je pense fort à eux…”, a confié un parent d’élève à Nice Matin. “Lorsque nous perdons un enfant, la tristesse nous étouffe, elle nous blesse, elle nous anéantit”, a écrit le chef d’établissement, Stéphane Huard, à l’ensemble des parents d’élèves et des équipes pédagogiques. “En cet instant, je pense à elle, aux parents, à la famille, aux proches, aux amis, aux camarades”, a-t-il conclu.