Nathalie Kosciusko-Morizet : François Hollande « passe son temps à voir des journalistes »
Mercredi, la candidat à la primaire de la droite et du centre Nathalie Kosciusko-Morizet a réagi à la publication du livre "Un président ne devrait pas dire ça...". Et de se demander si François Hollande ne se confie pas davantage qu'il ne travaille.
Parues mercredi, les confidences de François Hollande compilées par les reporters du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme font déjà un bruit retentissant dans les médias. Invitée en ce mercredi matin des 4 Vérités de France 2, la candidate de la primaire de la droite et du centre Nathalie Kosciusko-Morizet a négativement commenté la sortie de l’ouvrage.
« Vous parlez d’un livre de confessions, on a envie de demander, quand est-ce qu’il arrête de se confesser ? Et puis quand est-ce qu’il travaille surtout ? Parce que là, ce qui apparaît, c’est qu’il les a vus 61 fois les journalistes, et c’est le deuxième livre de ce genre-là. […] Il passe son temps à voir des journalistes ! »
Hollande courageux ? « Ça se démontre sur des actes » dit NKM
Et si l’exécutif souhaiterait que le courage dont il a fait preuve durant son mandat soit plus ou moins gravé dans l’esprit des Français, NKM apparaît pessimiste quant à cette intention : « Pour le moment, on est plutôt parti pour retenir des petits phrases, et comme vous dites, des confessions. Le courage, ça se prouve, le courage, ça se démontre sur des actes. […] Les vertus en général, ça se proclame pas. Les gens qui vous disent ‘je suis honnête’, ‘je suis intelligent’, ‘je suis courageux’, en général, il faut soulever l’arrière pour voir ce qu’il y a vraiment ».
Femme voilée et Marianne : une phrase « ambiguë »
La députée de l’Essonne semble au passage demander à plus de clarté sur une phrase spécifique du chef de l’État rapportée dans Un président ne devrait pas dire ça…, « la femme voilée d’aujourd’hui sera la Marianne de demain »: « Je trouve qu’elle est ambiguë, et c’est une ambiguïté qui, dans le contexte actuel en particulier, mérite d’être levée. Est-ce qu’il dit, la femme voilée d’aujourd’hui, elle a vocation à, finalement, s’émanciper et un jour, elle pourrait incarner la Marianne telle qu’on la connaît, visage découvert, sûre d’elle-même, […] si c’est ça qu’il veut dire, oui [ça me va]. […] Si ce qu’il veut dire c’est que demain on pourrait prendre Marianne et la voiler, alors non ».