Moselle : mort d’un octogénaire après le tir d’un gendarme
Dimanche dernier à Fontoy, un homme de 82 ans est décédé après le tir d'un gendarme. Le coup de feu aurait été émis alors que l'octogénaire se montrait menaçant.
Les faits ont eu lieu le dimanche 14 mai dernier, dans l’après-midi, à Fontoy, en Moselle. Lundi, le procureur de la République à Thionville Brice Partouche indique que la veille, les gendarmes avaient été alertés « au sujet d’un homme susceptible de faire usage d’une arme à feu ». Une fois sur place, rapporte Sud Ouest, les militaires ont découvert un homme de 82 ans devant son domicile et en possession d’un fusil de la Seconde Guerre mondiale.
À Fontoy et armé d’un fusil, il tire en l’air et vise les gendarmes
L’individu, « malgré les sommations », a refusé de lâcher son arme, poursuit le procureur. Cet octogénaire a « fait usage à plusieurs reprises de son arme en tirant en l’air puis en épaulant et visant les gendarmes ».
Un seul coup de feu aurait été émis par le militaire
Devant la menace représenté par l’individu, un gendarme « aurait alors fait usage de son arme […] en direction de l’intéressé qui se serait immédiatement effondré ». Les services de secours ont ensuite confirmé le décès, avant que le médecin légiste ne relève un impact « au niveau de la hanche ». Le praticien a souligné que l’autopsie devra vérifier cette observation, qui tendrait à attester qu’un seul tir a touché l’octogénaire. M. Partouche indique en tout cas que selon les éléments recueillis, le gendarme concerné n’a tiré qu’à une reprise.
L’octogénaire voulait a priori mettre fin à ses jours
D’après plusieurs témoins, ajoute le magistrat, l’octogénaire se serait laissé aller à une « très forte consommation d’alcool », en manifestant au passage « sa volonté de mettre fin à ses jours ».