Moscou: Quatre suspects de l’attaque placés en détention provisoire
Accusés de "terrorisme" suite à l'attaque du Crocus City Hall ayant fait 137 victimes, ils risquent une peine de prison à perpétuité.
Tl;dr
- Enquête se poursuit après l’attentat de Moscou qui a fait 137 morts.
- Quatre suspects sont accusés de terrorisme et encourent la perpétuité.
- Suspects ont fait une apparition au tribunal ; deux d’entre eux ont plaidé coupable.
- L’attaque a été revendiquée par l’État islamique, mais des liens avec l’Ukraine sont suggérés.
Une poursuite judiciaire musclée à Moscou
Après l’attaque qui a fait 137 victimes près de Moscou, la vague de choc continue de se répercuter à travers la Russie. Quatre hommes, soupçonnés d’être les coupables derrière l’attaque terroriste du Crocus City Hall, ont été placés en détention dimanche par un tribunal russe pour une durée de deux mois.
Accusés de terrorisme, ils risquent la perpétuité
Des accusations graves pèsent sur ces individus, reconnus coupables de “terrorisme” par le tribunal Basmanny de Moscou. En cas de condamnation, ils encourent une peine de prison à vie. Leur détention provisoire, programmée jusqu’au 22 mai, pourrait se voir prolonger en anticipant leur procès.
À la suite de l’attentat de Moscou, un Conseil de Défense et de Sécurité nationale a été réuni ce soir à l’Elysée par le Président de la République.
Compte tenu de la revendication de l’attentat par l’état islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de…
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) March 24, 2024
Moments forts lors de la comparution
Lors de leur comparution au tribunal, une image forte s’est dégainée. Trois des suspects ont été amenés menottés dans la salle d’audience, le quatrième arrivant en chaise roulante avec les yeux fermés. Selon le tribunal, deux des accusés ont “reconnu entièrement leur culpabilité”, dont un natif du Tadjikistan.
Revendication de l’EI, mais l’enquête explore une autre piste
L’attaque du Crocus City Hall a été revendiquée par l’organisation Etat islamique, mais des interrogations subsistent. Les autorités russes insinuent en effet une possible connexion ukrainienne, alléguant que les assaillants tentaient de rejoindre l’Ukraine où ils auraient des contacts. Ce que l’Ukraine nie vigoureusement, rejetant toute implication dans cet attentat, le plus meurtrier que la Russie ait connu depuis le début des années 2000.