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Maroc : une nouvelle étape diplomatique importante avec la première visite d’une délégation Américano- Israélienne

International > Maroc
Par La rédaction,  publié le 23 décembre 2020 à 13h53.

Annoncée depuis la reconnaissance par Les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le territoire contesté du Sahara Occidental le 10 Décembre dernier.

La visite d’une délégation Américano-Israélienne à Rabat ce 22 décembre constitue un tournant pour le Royaume Chérifien dans sa stratégie diplomatique, selon de nombreux observateurs du dossier.

Conduite par le conseiller spécial de Donald Trump, Jared Kushner, la délégation a été reçue par le Roi Mohammed VI au palais Royal, avant de signer un accord tripartite ratifié par l’émissaire américain, le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Othmani, et le conseiller à la sécurité nationale d’Israël, Meir Ben Shabbat.

Un soutien de poids

Pour Rabat, la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental constitue un « tournant » majeur après plusieurs décennies d’enlisement du conflit et les échecs successifs des plans de médiation menés sous l’égide des Nations Unies. Le Maroc a initié en 2007 un vaste plan d’autonomie qualifié à plusieurs reprises par l’instance onusienne de « sérieux et crédible », mais le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, a toujours refusé que l’indépendance ne soit plus une option dans les négociations entre les parties. Ces dernières, après avoir épuisé plusieurs médiateurs nommés par le Secrétaire Général des Nations Unies, n’ont pu aboutir au cours de la décennie passée.

Le soutien de l’Oncle Sam, membre permanent du conseil de sécurité des Nations Unies, constitue selon plusieurs experts un « atout déterminant » pour Rabat, le deal négocié par Mohammed VI avec Donald Trump incluant en outre un volet d’investissements massifs américains en direction du Royaume, avec une enveloppe globale de près de 3 milliards de Dollars US sur trois ans. Parmi les secteurs visés par les américains, le tourisme, l’énergie, mais également le commerce et l’industrie, et plus particulièrement le Sahara, où devrait s’ouvrir un consulat américain dans la ville balnéaire de Dakhla.

Réactivations des mécanismes diplomatiques

En parallèle, l’accord tripartite signé à Rabat a permis de réactiver les relations diplomatiques et économiques entre le Maroc et Israël, un pays qui compte près de 700 000 habitants originaires du Royaume chérifien, qui pourront à nouveau pouvoir se rendre dans leur pays d’origine pour effectuer des pélerinages et du tourisme. Toutefois, le Maroc a réitéré lors de cet accord son attachement à une solution dite « à deux Etats » et réaffirmé le statut particulier qui doit être accordé à Jérusalem.

En outre, dans la foulée de cette convention tripartite, Rabat a affirmé être prête à « poursuivre ses bons offices en vue de trouver un terrain d’entente avec les Palestiniens », s’inscrivant dans le droit fil de la longue tradition de médiation du Royaume Chérifien dans le conflit au Moyen-Orient. Depuis le milieu des années 60, le Maroc milite en effet pour une solution à « deux Etats » et a joué les missi-dominici entre les différentes parties, notamment lors des accords de Camp David ou du processus d’Oslo.

Le Récap
  • Un soutien de poids
  • Réactivations des mécanismes diplomatiques
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