Maladie de Parkinson : où en sommes-nous ?
Mercredi 11 avril avait lieu la journée mondiale de la maladie de Parkinson. Une occasion pour parler cette maladie qui est souvent mal connue.
La maladie de Parkinson véhicule beaucoup d’idées reçues. Tout d’abord, ce n’est pas qu’une « maladie de vieux » : si effectivement le pic se situe autour de 60 ans, elle se déclare avant 50 ans dans 10% des cas. Ensuite, le fameux tremblement n’est pas le symptôme le plus grave ni le plus courant de la maladie. Elle se caractérise avant tout par une rigidité musculaire accrue ce qui induit un ralentissement des mouvements. La plupart du temps les malades ne souffrent pas de trouble intellectuel, mais il peut arriver que certains souffrent de difficultés à s’exprimer. Toutefois, la maladie de Parkinson est souvent confondue avec Alzheimer, mais contrairement à celle-ci, elle n’entraîne aucune perte de mémoire.
Le problème avec la maladie de Parkinson, c’est qu’on ne sait toujours pas quelles en sont les causes. Ce dont ont est sûr, c’est qu’elle s’attaque au cerveau et que certains pesticides sont des facteurs de risques. Mais les chercheurs ne sont pas encore parvenus à déterminer pourquoi elle se déclenchait.
Que fait-on pour la maladie de Parkinson ?
Un traitement existe qui permet d’atténuer les symptômes, mais il ne soigne pas la maladie. De plus, c’est un traitement très contraignant qui peut entrainement des effets secondaires voir même une forme d’addiction. En France, il y a environ 150 000 personnes touchées et 14 000 cas se déclarent tous les ans. La maladie de Parkinson commence peu à peu à être prise au sérieux : cette année, ce sont 3,1 millions d’euros qui ont été débloqués pour la recherche et la prise en charge des malades. Plusieurs centres vont également être ouverts. Même si c’est peu par rapport aux nombres de malades, c’est tout de même un espoir pour tous ceux qui se mobilisent contre la maladie.