Licencié des “Z’amours”, Tex obtient 45.000 euros d’indemnités et la confirmation de sa faute grave
Après avoir attaqué Sony Pictures Television pour "rupture abusive de contrat", l'animateur Tex renvoyé des "Z'amours" après une blague douteuse n'a obtenu aux prud'hommes que 45.000 euros d'indemnités au lieu du 1,2 million qu'il réclamait.
En fin d’année dernière, l’animateur Tex était sorti des plates-bandes de France 2 pour se laisser aller à une blague sexiste sur C8. Si l’on pouvait estimer que le licenciement qui a suivi était motivé par le désir, de la part de la direction de France Télévisions, de se séparer d’un animateur vieillissant même si populaire, Tex considérait lui avoir été lésé.
En mai dernier, et alors qu’il reconnaissait avoir tourné la page des Z’amours qu’il aura animé plus de quinze ans, Tex a ainsi attaqué aux prud’hommes son employeur, Sony Pictures Television, pour “rupture abusive de contrat”. Son avocat Me Jérémie Assous avait alors déclaré sur Europe1 que le but de la procédure engagée était d’obtenir les indemnités dues à l’animateur : “Vous aviez quelqu’un, je tiens à le rappeler, qui a signé 144 contrats à durée déterminée alors que normalement il aurait dû avoir un CDI. On le sait tous, et dans ces cas-là, la requalification est automatique, systématique et vous avez les indemnités qui en découlent”.
45.000 euros d’indemnités pour Tex qui en espérait 1,2 million
Au total, Tex réclamait près d’1,2 million d’euros d’indemnités, soient 24 mois de salaires totalisant 666.000 euros et diverses indemnités. Mais l’animateur n’aura finalement obtenu que 45.000 euros, relate LCI. Le 16 mai dernier, l’avocate de Sony Pictures Television s’était défendue en expliquant que la position de son client était devenue intenable suite au retentissement de l’affaire, et qu’il fallait donc réagir en se séparant de Tex.
La faute grave confirmée aux prud’hommes
Le conseil des prud’hommes a par ailleurs confirmé la faute grave ayant valu à l’animateur son licenciement. Cité par Le Progrès, Me Assous a déclaré qu’étant donné que les 144 CDD de son client ont été ici requalifiés en CDI, “nous allons faire appel afin de tirer les conséquences financières de cette requalification”. L’objectif cette fois-ci, décrocher des indemnités comprises “entre 800.000 et 1,2 million d’euros”.