Évincé des “Z’amours”, Tex attaque Sony Pictures Television aux prud’hommes pour “rupture abusive de contrat”
L'avocat de l'humoriste animateur Tex a déclaré que son client a décidé d'attaquer Sony Pictures Television Production, soit le producteur des "Z'amours", pour "rupture abusive de contrat". Et de réclamer près d'1,2 million d'euros, ce qui correspond à 24 mois de salaires additionnés à diverses indemnités.
Les histoires des Z’amours finissent bien… en général. Dans le cas de Tex, qui fut l’animateur du jeu télévisé durant plus de quinze ans, on peut au contraire parler d’une relation s’étant abruptement conclue et pas vraiment d’un commun accord.
Mais l’humoriste, ainsi évincé du programme en fin d’année dernière pour une blague racontée sur C8, ne compte pas en rester là. Mercredi matin, son avocat Jérémie Assous était l’invité de l’émission Village médias sur Europe1. Où l’on a notamment appris que Tex a entrepris d’attaquer son ex-employeur aux prud’hommes pour “rupture abusive de contrat”.
L’avocat de Tex le précise, ce n’est pas France Télévisions qui est poursuivi en justice
Mais l’avocat de Tex le précise bien, ce n’est pas France Télévisions qui est directement visé ici : “Je n’attaque pas France Télévisions parce que France Télévisions n’est pas l’employeur de Tex. Son employeur, c’est le producteur, à savoir Sony Pictures Télévision Production et ce qu’on demande, c’est les indemnités qui découlent de cette rupture de cette relation contractuelle”.
Et d’ajouter : “Vous aviez quelqu’un, je tiens à le rappeler, qui a signé 144 contrats à durée déterminée alors que normalement il aurait dû avoir un CDI. On le sait tous, et dans ces cas-là, la requalification est automatique, systématique et vous avez les indemnités qui en découlent”.
La sortie “déplacée” de Marlène Schiappa
C’est près d’1,2 million d’euros que Tex réclame aujourd’hui, un montant correspondant à 24 mois de salaires d’un total de 666.000 euros additionnés à diverses indemnités. Une rapide division nous amène à un salaire mensuel de 27.500 euros.
Me Assous a également dénoncé un licenciement au moins en partie motivé par la sortie, “déplacée”, de la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa. Laquelle avait ainsi adressé un signalement au CSA pour la séquence incriminée alors que, souligne l’avocat, c’est la même personne “qui glorifie une production audiovisuelle comme Miss France” où l’on présente “les jeunes filles comme des objets”.