Les industriels font tout pour nous ‘gaver’ de sucre (60 millions de consommateurs)

Une cuillère de sucrePixabay
Dans une de ses nouvelles enquêtes (en ce moment en kiosque), le magazine 60 millions de consommateurs cible les industriels.
Dans son hors-série “Sucre, comment décrocher ?”, le magazine 60 millions de consommateurs met en avant les méthodes des industriels pour nous faire consommer cette molécule de saccharose. 80 % des produits alimentaires industriels contiennent des sucres ajoutés.
Pas plus de 10 morceaux de sucre par jour
L’OMS recommande de ne pas consommer plus de 50 g de sucres par jour soit l’équivalent de 10 morceaux. Présent un peu partout (et parfois caché comme par exemple dans le pain). Par exemple, les pains blancs, contiennent des sucres ajoutés. Il y a en moyenne environ 4 g de sucre pour 100 g de pain. Vous allez le retrouver dans les desserts, boissons, gâteaux mais également dans les viennoiseries et les plats préparés.
Un Français consomme en moyenne 35 kg de sucre par an
Après avoir analysé plus de 100 étiquettes dans les supermarchés, nos confrères de 60 Millions de consommateurs écrivent : ‘la présence du sucre frôle parfois l’overdose dans les produits industriels. Résultat : un Français consomme en moyenne 35 kg de sucre par an. Pas simple pourtant pour le consommateur de décrypter toutes les étiquettes mais, dès l’an prochain, le nouveau nutri-score devrait vous aider. Notez que 20 à 30% d’entre nous seraient au-dessus des doses recommandées.
Ils paient des scientifiques pour accuser le gras
L’enquête de 60 millions de consommateurs assure que les industriels se battent contre le nutri-score ; paient des scientifiques pour accuser le gras ; financent des études aux conclusions douteuses ; tentent de redorer leur image avec des dons à des associations comme des épiceries solidaires ; font appel à des influenceurs qui déguisent les messages publicitaires pour mieux toucher les plus jeunes…
Inutile de vous ruer sur les produits dits light
Inutile de vous ruer sur les produits dits light, une étude de l’Inserm montre qu’ils favorisent eux-aussi l’apparition de cancers ou de maladies cardiovasculaires.