Le ministre de la Santé veut un médecin traitant pour chaque malade chronique
Après la promesse d'Emmanuel Macron pour que chaque Français atteint d'ALD (affection de longue durée) ait un médecin traitant, François Braun fait une annonce.
En début d’année, Emmanuel Macron donnait la fin de l’année comme date limite afin que chaque patient en affection de longue durée (ALD) et sans médecin traitant ait une solution. La désertification médicale croissante est la cause principale de cette carence.
700.000 malades chroniques sans médecin traitant en France
La France compte 700.000 malades chroniques sans aucun médecin traitant. Hier, en déplacement dans une CPAM du Val-de-Marne (94), le ministre de la Santé, François Braun, a fait cette annonce : « Nous allons mettre en œuvre une démarche inédite d’aller vers, à destination de tous les patients avec des maladies chroniques et sans médecin traitant, pour leur proposer des solutions et leur donner accès à un parcours de soins coordonné« , a précisé François Braun.
Il y aura une solution avant la fin de l’année sur l’ensemble du territoire national
« Tout patient qui est en affection de longue durée, en maladies chroniques, et qui n’a pas de médecin traitant va se voir proposer une solution avant la fin de l’année sur l’ensemble du territoire national« , a réitéré le ministre lundi.
La désertification médicale croissante en cause
Pour réussir ce challenge, une campagne va être lancée très vite et jusqu’à l’été : « Nous allons contacter les différents malades concernés, ainsi que les différents médecins qui seraient d’accord pour les prendre en charge afin d’arriver à proposer une solution à ces patients en fin d’année« .
40 % des médecins ont plus de 60 ans et vont partir en retraite
Problème, les nombreux départs à la retraite des médecins : « Rien que dans le Val-de-Marne, 40 % des médecins ont plus de 60 ans et vont partir en retraite dans les années qui viennent. Ces médecins ont aussi des patients chroniques, il va donc falloir traiter immédiatement ce nouveau flux de personnes dépourvues de médecin traitant », a conclu le ministre.