Le député LFI, Louis Boyard, placé sous surveillance policière renforcée après avoir reçu des menaces

Louis Boyard à l'assemblée nationale assemblee-nationale.fr/
Après plusieurs menaces reçues, le domicile du député LFI du Val-de-Marne Louis Boyard, a été placé sous contrôle policier.
En juin dernier alors qu’il était l’invité des ‘Grandes Gueules’ sur RMC et RMC Story, le député NUPES-LFI, Louis Boyard, choquait en lançant “C’est un fait que la police tue”. Aujourd’hui, il se retrouve protégé par des policiers suite à des menaces mais également suite à une demande du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour une ‘protection renforcée plus globale sur les élus’, dans le cadre des débats sur la réforme des retraites.
Il publie la liste des membres de l’Assemblée nationale n’ayant pas voté pour une réforme
Cette semaine, Louis Boyard a publié sur sa page Twitter la liste des membres de l’Assemblée nationale n’ayant pas voté pour une réforme visant à proposer des repas à un euro pour l’ensemble des étudiants. En fin de tweet, le député de La France insoumise ajoutait “Retenez leurs noms”. Cette méthode avait suscité de vives critiques dans la majorité qui dénonçait un comportement provocateur et inacceptable du parti de Jean-Luc Mélenchon.
Retenez leurs noms
En fin d’année dernière, Louis Boyard se clashait en direct dans ‘Touche pas à mon Poste’ avec Cyril Hanouna. Après des noms d’oiseaux de toutes parts, la chaîne C8 a été condamnée jeudi à une amende record de 3,5 millions d’euros de l’Arcom.
Une semaine compliquée pour le parti de Jean-Luc Mélenchon
Une semaine compliquée pour le parti de Jean-Luc Mélenchon puisqu’un autre député LFI, Thomas Portes, a été exclu 15 jours de l’Assemblée pour un tweet où il posait revêtu de son écharpe tricolore avec le pied posé sur un ballon à l’effigie du ministre du Travail Olivier Dussopt.
Aujourd’hui, le repas à 1€ pour tous les étudiants a été rejeté à une voix près par l’Assemblée nationale.
Voici les 184 députés qui ont voté contre et ont préféré condamner les étudiants à la précarité.
Retenez leurs noms.⤵️
— Louis Boyard (@LouisBoyard) February 9, 2023