L’astuce la plus rapide pour évacuer le stress, selon le neuroscientifique Andrew Huberman

Image d'illustration. Anxiete stressADN
Le neuroscientifique américain Andrew Huberman identifie une méthode particulièrement efficace pour réduire rapidement le stress. Son expertise met en lumière une technique simple, accessible à tous, qui pourrait transformer la gestion du stress au quotidien.
Tl;dr
- Une technique de respiration calme le stress en quelques secondes.
- Validée scientifiquement par l’équipe du Dr. Huberman.
- Facile à appliquer, sans effort mental particulier.
Le stress aigu : une réponse corporelle immédiate
Face à la montée soudaine du stress, les conseils habituels, relayés en boucle sur les réseaux sociaux – « respirez profondément », « pensez positif », « pratiquez la méditation » – semblent parfois dérisoires, voire inadaptés. Qui n’a jamais senti que ces recommandations, bien qu’empreintes de bonnes intentions, peinaient à apaiser une anxiété fulgurante ? C’est précisément là qu’intervient une approche singulière, portée par le neuroscientifique Dr. Andrew Huberman, et qui s’appuie sur des mécanismes physiologiques fondamentaux.
L’intuition du Dr. Huberman : le corps, meilleur allié anti-stress
Ce que propose le Dr. Huberman, c’est d’agir directement sur le corps, plutôt que d’essayer de raisonner l’esprit au cœur de la tourmente. Selon lui, la clé réside dans un ajustement rapide de notre physiologie afin d’atténuer la réponse « combat-fuite » (l’activation autonome). Son secret ? Un schéma respiratoire inspiré des mammifères avant l’endormissement : le « soupir physiologique ».
La méthode est d’une simplicité déconcertante :
- Inspirez deux fois de suite par le nez (d’abord profondément, puis immédiatement un second souffle pour remplir au maximum les poumons),
- Puis expirez longuement par la bouche jusqu’à vider vos poumons.
Selon ses recherches, pratiquer ce cycle – une à trois fois – suffit à réduire sensiblement l’anxiété aiguë.
Derrière le geste : une validation scientifique solide
L’efficacité du « soupir physiologique » ne repose pas sur l’effet placebo. Une équipe conduite par des chercheurs de Stanford Medicine, dont Huberman, a testé cette technique (« soupirs cycliques ») durant cinq minutes chaque jour pendant un mois. Résultat : une amélioration marquée du rythme respiratoire au repos et un impact positif sur l’humeur. Sur ce point précis, elle s’est révélée plus performante que d’autres exercices respiratoires ou pratiques de pleine conscience.
Simplicité et immédiateté : pourquoi cette méthode séduit ?
Alors que tant de recommandations demandent patience ou entraînement mental, ici tout se joue dans l’instantanéité et l’automatisme du corps. Pas besoin d’attendre que des mantras fassent effet ou de s’isoler pour méditer : il suffit d’appliquer ce schéma respiratoire où que vous soyez. Bref, quand l’urgence se fait sentir, la solution pourrait bien tenir… en trois simples respirations conscientes.