La plateforme « 1élève1stage » est ouverte: place à la course aux stages obligatoires de seconde

La plateforme 1élève1stage, dédiée au stage obligatoire de seconde, ouvre ses portes ce jeudi. Les élèves sont dans les starting-blocks pour se lancer dans la course aux meilleures offres de stage.

Stage d’observation obligatoire pour les lycéens : le rendez-vous de juin 2025

En 2025, une nouveauté éducative du calendrier scolaire se poursuit. Les 560 000 lycéens de seconde générale et technologique sont tenus de réaliser un stage d’observation obligatoire.

Le créneau retenu : deux semaines en juin, du 16 au 27 précisément. L’objectif est clair et ambitieux : aider les jeunes à affiner leur orientation en leur offrant un aperçu concret du monde du travail.

1élève1stage : un outil pour faciliter les démarches

La recherche d’un stage d’observation peut s’avérer complexe. Pour pallier cette difficulté, le gouvernement a mis en place 1élève1stage.

Ce site web permet aux employeurs de publier leurs offres de stages, facilitant ainsi le processus pour les élèves. Les offres sont consultables depuis le 13 février, offrant aux élèves l’opportunité d’anticiper leur recherche.

Les contours du stage d’observation

Une fois le stage choisi, les élèves doivent faire remplir une convention-type par l’établissement d’accueil et par leur établissement scolaire, un document normalement fourni par ce dernier.

Pour ceux qui hésitent entre deux métiers, la période de stage peut se diviser entre deux établissements. En cas de difficulté dans le choix, l’équipe éducative du lycée peut fournir un soutien précieux.

Des exceptions dans certaines situations

Certains élèves pourront éviter le stage, mais les exceptions sont rares. Parmi elles, on trouve les élèves de seconde en série technologique hôtellerie et restauration (STHR), où un stage est déjà inclus dans la formation.

Les autres exemptions concernent les élèves participant à un séjour de cohésion, une mission d’intérêt général dans le cadre du Service national universel (SNU), ou réalisant une mobilité européenne ou internationale d’une durée minimale de 2 ou 4 semaines.