Kobané libérée de l’Etat Islamique

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Par Cerise Assadi-Rochet,  publié le 26 janvier 2015 à 19h30, modifié le 27 janvier 2015 à 10h04.

Kobané, la troisième ville kurde de Syrie a été reprise lundi aux djihadistes, dont l'insurrection avait débuté le 16 septembre dernier.

Le groupe djihadiste Etat islamique a été chassé de Kobané par les forces kurdes. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a affirmé ce lundi que les Kurdes avaient repris le contrôle de la totalité de cette ville de Syrie, frontalière de la Turquie.

Kobané était devenue le symbole de la résistance à l’Etat Islamique depuis l’assaut djihadiste le 16 septembre dernier. Selon l’ONG, tous les combattants de l’EI auraient été chassés par les milices kurdes.

Kobané : une ville reprise “rue par rue”

Dès le début de l’offensive djihadiste en septembre, les milices kurdes du YPG, ainsi que les forces du parti kurde PKK avaient annoncé vouloir reprendre la totalité de la ville “rue par rue”.
Les djihadistes auraient ainsi été surpris par la résistance des défenseurs. Les frappes aériennes de la coalition, à laquelle appartient la France, ont également joué un rôle important dans cette victoire. La semaine passée, c’est notamment la coordination entre les raids aériens de la coalition, et les forces kurdes à terre, qui a permis de mettre véritablement les djihadistes.

L’arrivée de renforts du Kurdistan irakien le 31 octobre, entrés dans la ville avec des véhicules blindés et des pièces d’artillerie, avait, rappelons-le, rééquilibré le rapport de forces au profit des défenseurs de la ville.

Les djihadistes en fuite

Selon le YPG, les combats auraient totalement cessé dans la ville ce lundi matin. Les djihadistes se seraient repliés dans les environs de Kobané.
«Des combattants de l’EI ont été vus en train fuir sur des mobylettes de Maqtala (un quartier situé à l’extrémité de la ville, NDLR) ils n’ont opposé aucune résistance», a expliqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH à l’AFP.

L’échec islamiste intervient le jour même où un responsable militaire en Irak a annoncé que la province de Diyala, dans l’est du pays, était libérée du groupe extrémiste.