Journée internationale des droits des femmes : 9 personnes sur 10 ont des préjugés sexistes

À la veille de la Journée internationale des droits des femmes, on apprend que 90% de la population mondiale nourrit des préjugés sexistes contre ce genre. En sachant que des femmes font partie de ce chiffre.

Peut-être que plus que jamais, la Journée international des droits des femmes va prendre la forme d’un signal d’alarme le samedi 8 mars 2020. Jeudi, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a ainsi dévoilé les résultats d’une étude montrant que 90% de la population mondiale nourrit des préjuges envers les femmes. Sud Ouest souligne que ce chiffre comprend des représentantes de la gente féminine, apparent signe d’une problématique plus profonde que ce que l’on pourrait croire.

Des préjugés sexistes contre les femmes…. entre autres émis par des femmes

Sur les 75 pays étudiés et qui constituent plus de 80% de la population mondiale, neuf personnes sur dix nourrissent au moins un préjugé contre les femmes. La nation la plus touchée apparaît être le Pakistan (99,81%), suivie par le Qatar (99,73%) et le Nigeria (99,73%). La France se situe dans le ventre mou du classement (56%), où se distinguent les Pays-Bas (39,75%), la Suède (30,01%) et l’Andorre (27,01%).

28% de la population mondiale juge normal qu’une femme soit battue

Quant à la teneur de ces préjugés, on nous cite celui qui voudrait que les hommes fassent de meilleurs dirigeants politiques ou chefs d’entreprise, ou encore celui selon lequel aller à l’université serait moins important pour une femme. Le sexe masculin devrait de même être avantagé sur le marché de l’emploi en cas de raréfaction des offres. Dans son rapport, le PNUD parle de « barrières invisibles » subsistant entre les hommes et les femmes en dépit de « décennies de progrès ». Pedro Conceiçao, un dirigeant du PNUD, indique qu’« aujourd’hui, la lutte pour l’égalité des sexes passe par l’élimination des préjugés ». Ce programme appelle gouvernements et institution « à utiliser une nouvelle approche politique pour faire évoluer ces opinions et ces pratiques discriminatoires ». Et que tous ces chiffres reculent dont ces 28% de la population mondiale ne voyant aucun problème à ce qu’un homme batte son épouse.