Japon : arrêté ivre au volant, il affirme que son corps produit de l’alcool en situation de stress
Au Japon, un automobile ayant été arrêté ivre au volant a affirmé que son corps produisait de l'alcool lorsqu'il était nerveux. Un syndrome existant bel et bien, même s'il n'a pas été confirmé que ce contrevenant en était atteint.
Cette histoire s’est déroulée mercredi dernier au soir au Japon, dans la municipalité d’Itami (sud-ouest). Un automobiliste a été arrêté par les autorités, et pour cause, il roulait en état d’ivresse. Si le contrevenant n’a pas semblé vouloir nier les faits, il a cependant invoqué un état ne découlant pas nécessairement de sa volonté.
Dans des propos publiés dans la presse nippone et rapportés ici traduits par nos confrères du Parisien, le conducteur a ainsi donné l’explication suivante : « Lorsque je suis nerveux, mon corps produit de l’alcool ». Bien qu’il n’ait pu encore être vérifié que cet électricien a dit vrai, un véritable syndrome correspond à sa description.
Il affirme que son corps produit de l’alcool : un véritable syndrome
Le syndrome de l’auto-brasserie (également appelé fermentation-intestinale) est une infection très peu rencontrée dans le monde où les glucides absorbés par l’organisme deviennent de l’alcool dans le sang. Un dérèglement découlant d’un taux anormalement élevé de levures dans l’estomac.
La population japonaise serait davantage touchée
Une étude citée en 2015 par Sciences et Avenir et datant de 1984 avait révélé que les Japonais seraient particulièrement touchés par le syndrome de l’auto-brasserie. Plusieurs raisons à cela : l’alimentation de la population japonaise est d’abord généralement riche en glucides. Ensuite, les Japonais présentent une enzyme hépatique anormale, en plus d’un taux de levures plus important que la moyenne.
En cette même année 2015, un Britannique de 34 ans avait découvert qu’il souffrait de ce syndrome après s’être réveillé avec tous les symptômes de ce que l’on appelle « la gueule de bois », la consommation d’alcool en moins. À ce jour, le syndrome de l’auto-brasserie, qui ne fait pas l’unanimité dans la communauté scientifique, n’est toujours pas reconnu par la médecine à titre officiel.