Irak : un attentat à la voiture piégée fait au moins 13 morts à Bagdad
Un nouvel attentat meurtrier est survenu samedi soir à Badgad, en Irak, où l'explosion d'une voiture piégée a fait au moins 13 victimes.
Les faits nous étant rapportés ici, de plus en plus communs dans la capitale depuis maintenant de nombreuses semaines, se seront déroulés samedi soir à Bagdad (Irak). D’après un colonel de la police s’étant exprimé auprès de l’AFP, une voiture a explosé en face d’un restaurant situé dans le quartier généralement bondé de Karrada.
Celui-ci apparaît d’ailleurs particulièrement fréquenté le samedi soir, période marquant la fin du week-end en Irak. Une source médicale citée par nos confrères du Figaro avance un bilan de 13 morts et 39 blessés, même si l’on imagine que ces chiffres peuvent être appelés à augmenter dans les prochaines heures.
Bagdad : 13 morts et 39 blessés dans un attentat encore non-revendiqué
Samedi en fin de soirée, cet attentat, l’un des plus meurtriers sinon le plus destructeur depuis le début de l’année à Bagdad, n’avait pas encore été revendiqué. Et ce alors que la veille, l’État islamique (EI) s’était attribué la série d’attentats perpétrés jeudi dans des quartiers de Bagdad, des zones majoritairement peuplées de personnes de courant chiite. Des attaques qui auraient été commises dans une volonté de “venger” des déplacés de la province d’Al-Anbar (majorité sunnite), présentés comme ayant été enlevés et tués.
L’une des attaques les plus meurtrières depuis janvier
D’après des sources médicales, les attentats de jeudi auraient fait 11 morts et 42 blessés. Et en tout début de semaine, deux voitures piégées avaient explosé dans des quartiers commerçants de Bagdad, causant ainsi la mort d’au moins 9 personnes et des blessures chez plus de 30 autres. En attendant que l’attentat de samedi soit possiblement revendiqué, rappelons que depuis bientôt presque un an (juin 2014), l’Irak doit faire directement face à la menace EI, le groupe terroriste s’étant emparé de plusieurs zones du pays. À signaler également qu’en février, le couvre-feu qui était jusqu’alors effectif dans la capitale irakienne a été levé.