IA : la maison d’éditions Librinova lance un label afin de garantir qu’un livre a bien été écrit par un humain

Prouver qu'un livre est bien né d'une 'création humaine', voici l'objectif de la maison d’éditions 'Librinova' qui s'est associée pour l'occasion au 'Label Création humaine'.

Les IA commettent de graves erreurs factuelles

On vous rassure, l’article que vous lisez a bien été écrit par…un humain (Lionel Durel pour tout vous dire…). Car aujourd’hui avec l’intelligence artificielle, tout est possible et pas forcément pour le meilleur.

Vous garantir par le biais d’un label qu’un livre a bien été écrit par un humain

Dans ce cadre-là, la maison d’éditions ‘Librinova’ vient de s’associer avec ‘Label Création humaine’ afin de garantir par le biais d’un label (qui sera apposé sur la couverture) qu’un livre a bien été écrit par un humain et non pas en quelques heures par une simple intelligence artificielle.

Le lecteur a besoin de transparence

Le Figaro rappelle qu’à ce jour, il y a de plus en plus de livres auto-édités disponible par exemple sur la plateforme ‘Amazon Kindle Direct Publishing’, et qui sont écrits par des logiciels d’intelligence artificielle générative.

Des livres qui présentent de graves erreurs factuelles

Librinova met en garde : ‘plusieurs milliers de livres sont écrits par l’IA en France’. Ils sont rédigés en des temps records, mais présentent souvent de graves erreurs factuelles puisque aucune vérification n’est faite…

Un livre issu d’un cerveau humain

Cofondatrice de Librinova, Charlotte Allibert, explique et précise sur franceinfo : « Afin d’être certifié « sans IA », un livre devra remplir plusieurs critères. L’auteur devra d’abord donner « un engagement contractuel dans lequel il atteste que sa création a été entièrement conçue, développée et réalisée par des moyens humains« .

L’éditeur effectuera plusieurs contrôles pour s’assurer de la bonne honnêteté de l’auteur

Elle ajoute que « le texte sera également passé dans 2 « détecteurs » de texte généré par IA, et l’auteur sera « interviewé » par un auditeur professionnel, qui lira également des échantillons du texte ». De quoi garantir que votre lecture n’est pas née de l’IA.

Il faudra bien -tôt ou tard- que, dans la presse, les médias ou chez les éditeurs, les lecteurs sachent s’ils lisent du contenu né d’une IA ou d’un véritable humain. On perçoit déjà de plus en plus cette demande de transparence.