Loi Hadopi, la peur des gendarmes ne dissuade pas les téléchargements
Une étude démontre que les français ne maitrisent pas le degré de surveillance mis en place à la suite de la loi Hadopi.
M@rsouin est un groupement d’intérêt Scientifique qui a déjà publié la troisième étude dont le thème principal est Hadopi. Selon Zdnet, 2 000 internautes ont été au cœur de cette enquête. Parmi eux, 2.7% avaient déjà reçu un avertissement à cause des téléchargements illégaux. M@rsouin souhaitait donc mettre en évidence la perception des français face au risque d’être repéré. Les internautes ne connaissent pas le fonctionnement de cette loi, ils sont 68% à penser que la surveillance est faite en fonction du téléchargement direct via le site de stockage. 75% déclarent savoir que le P2P est surveillé.
23% des sondés ne comprennent absolument le système de la riposte graduée. 42% pensent également que la coupure survient avant la quatrième infraction constatée. Les chercheurs de M@rsouin ont ainsi indiqué « que 58% des internautes français déclarent connaitre le dispositif de l’Hadopi, seulement 7% en ont effectivement une connaissance parfaite. La connaissance de l’Hadopi est notamment plus forte chez les jeunes et chez les internautes qui ont dans leur entourage de nombreuses personnes téléchargeant ».
Cette situation est donc en faveur de la loi. Un internaute qui souhaite télécharger un fichier à 38% de chance d’être repéré s’il n’est absolument pas calé dans le domaine. A contrario, le risque diminue à 20% pour les personnes qui ont une parfaite maitrise du téléchargement illégal. Les individus qui se sentent le plus menacé par cette loi Hadopi n’utilise presque pas le P2P qui est pourtant le secteur le plus surveillé. Face à cette situation, la méconnaissance reste un point fort de cette surveillance. La peur du gendarme n’a pas non plus un effet dissuasif.