Grèce : François Hollande critiqué par Dupont-Aignan
Nicolas Dupont-Aignan, leader de Debout la France, a reproché au président François Hollande de faire "honte à la France en se faisant complice de l'Allemagne" dans le dossier de la Grèce. Il a par ailleurs proposé des solutions pour la Grèce.
En annonçant la tenue prochaine d’un référendum quant aux exigences des créanciers, et ce sans avoir consulté au préalable ses partenaires européens, la Grèce a surpris. Plutôt dans le mauvais sens pour la zone euro qui a ainsi décidé ne pas prolonger son plan d’aide au-delà du 30 juin prochain.
Au travers d’un communiqué, le président de Debout la France (DLF) Nicolas Dupont-Aignan a fustigé la position de François Hollande dans ce dossier. Il lui a ainsi reproché de faire « honte à la France en se faisant le complice d’une Allemagne qui se croit de plus en plus propriétaire de l’Europe, pour le grand malheur de l’idéal européen ».
Nicolas Dupont-Aignan : François Hollande « fait honte à la France »
Pour l’ancien candidat à la présidentielle, de par sa récente décision, l’Union européenne vient de révéler son véritable visage : « en suspendant la négociation avec la Grèce au seul motif que son Premier ministre a décidé de consulter son peuple par référendum, l’Union Européenne tombe le masque. Derrière les beaux discours sur la démocratie européenne, la vraie nature autoritaire de l’Eurogroupe apparaît au grand jour. »
Grèce : la solution d’une sortie de la zone euro
S’il ne nie pas les responsabilités de la Grèce dans ses difficultés, Nicolas Dupont-Aignan ne manque cependant pas de proposer une solution visant à permettre au pays de mettre fin à ses souffrances économiques : « La seule solution [est de] rééchelonner la dette de la Grèce en l’aidant à sortir en douceur de l’euro. On ne peut vouloir l’aide européenne tout en restant dans l’euro. Il faut reprendre la liberté. Un peuple libre doit faire des efforts. Mais des efforts utiles. » Une issue semblant apparaître inévitable pour le leader de DLF, affirmant ainsi que « personne ne pourrait s’en sortir avec une telle dette, pas mêmes les Allemands. »