Gironde : une assistante maternelle condamnée à du sursis pour des violences sur des enfants
Mercredi, le tribunal de Libourne a condamné une assistante maternelle de 48 ans à douze mois de prison avec sursis pour avoir infligé des violences aux enfants qu'elle gardait.
Le mercredi 15 mars dernier, une assistante maternelle de Saint-Quentin-de-Baron, en Gironde, comparaissait devant le tribunal de Libourne. Cette femme de 48 ans était jugée pour actes de violence sur mineurs, rapporte Sud Ouest (article complet réservé aux abonnés).
Jugée pour violences, une assistante maternelle aurait violenté deux enfants handicapés
Parmi les victimes se trouvent deux enfants souffrant de handicaps. Les sévices infligés étaient divers : fessées, gifles, coups de pied aux fesses ou encore le visage plaqué dans les assiettes pour obliger les enfants à manger. Outre les victimes dont l’assistante maternelle avait la garde, une voisine, son ex-compagnon et ses propres enfants ont confirmé ces accusations.
Une reconnaissance partielle des faits
Lors de l’audience, la mise en cause a semblé minimiser les faits, qu’elle a ainsi reconnus du bout des lèvres : « Je les ai, peut-être, parfois bousculés. Si j’ai fait du mal, je m’excuse ». Des propos n’ayant visiblement pas trouvé écho chez Me Olier, une avocate de la partie civile pour qui la prévenue serait ainsi « dangereuse pour la société ». Et sa consœur Me Tambo d’avoir appuyé ce sentiment : « Le fait qu’elle ne reconnaisse qu’à demi-mot est choquant. Les faits sont établis et graves. On ne bouscule ni ne frappe des enfants, qui plus est handicapés ». Du côté de la défense, la relaxe était demandée, sur la base d’une possible altération des souvenirs des enfants.
12 mois de prison avec sursis
Au final, le tribunal a condamné la quadragénaire à douze mois de prison avec sursis. Une peine assortie de l’interdiction, pendant deux ans, d’exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact régulier avec des enfants.