Générosité : en 2022, plus d’un Français sur trois a moins donné aux associations
Un sondage Odoxa a révélé jeudi que plus d'un Français sur trois avait moins donné aux associations en 2022 par rapport à 2021.
Jeudi, l’Observatoire des générosités, sondage annuel réalisé par Odoxa pour le compte de Leetchi, a révélé qu’en 2022, plus d’un Français sur trois avait moins donné aux associations que l’année dernière. Comme dévoilé par France Bleu, a été interrogé un échantillon de 3 015 personnes représentatif de la population majeure, et ce du 14 au 16 septembre derniers.
Dons aux associations : 7 euros de moins qu’en 2021
Cette année, les Français ont donné en moyenne 200 euros aux associations, fondations et personnes dans le besoin, soit une baisse de 7% par rapport à 2021. Et pour les 35% de donateurs s’étant montrés moins généreux, la raison de ce recul s’explique par le fait “qu’ils peuvent moins se […] permettre” ce genre d’actions.
La protection de l’environnement signe la plus forte hausse
Au niveau des causes pour lesquelles des dons ont été récoltés, la protection environnementale est celle qui a enregistré la plus forte hausse, avec ainsi 7 points supplémentaires observés par rapport à 2021. Autre augmentation signée, celle relative aux aides d’urgence pour les victimes de catastrophes naturelles ou d’attentats (+5%). Le trio de tête ne change cependant pas et voit toujours la recherche médicale (39%), la protection de l’enfance (33%) et la défense des animaux (30%) récolter le plus de dons de la part des Français.
Près d’un quart des Français craignent de tomber dans la précarité
8 répondants sur 10 ont indiqué limiter leurs dons en raison de l’inflation, et près d’un quart des Français a exprimé la crainte de devoir, eux aussi, solliciter cette solidarité. Une semblable proportion (24%) dit être prête à donner ou avoir donné pour soutenir les personnes souffrant directement de la guerre en Ukraine. Alors que dans le même temps, 83% des sondés reconnaissent que leur relative frilosité de dons découle de ce contexte de combats et de l’inflation qui en suit.