Fusillades de militaires à Montauban : l’enquête commence
Cela faisait plus de 15 ans qu'aucun militaire n'avait été tué en France. Cette fusillade mobilise donc tous les services de l'État pour connaître la raison de ces meurtres.
C’est un drame qui secoue l’Armée française et le gouvernement. Jeudi 15 mars, un tireur a ouvert le feu sur trois militaires du 17e Régiment du génie parachutiste qui se promenaient dans le centre-ville de Montauban. Deux sont morts et le troisième est grièvement blessé. Les hommes étaient en uniforme de militaire, ce qui peut laisser présager que le tireur en avait après l’Armée française.
Toutefois, les enquêteurs ne comptent négliger aucune piste. L’homme a agi seul, sans complices visibles. Aucune revendication n’a été faite pour l’instant. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a tenu à s’exprimer sur cette affaire : « Toutes les pistes doivent être examinées et les motifs peuvent être de nature extrêmement différente, depuis la démarche individuelle jusqu’à quelque chose de collectif et de conçu, nous n’en savons rien ».
Cette affaire se rapproche de celle du militaire tué à Toulouse dimanche 11 mars. Il semblerait d’ailleurs que le même calibre d’armes ait été utilisé pour assassiner les militaires de Montauban. Cela ne veut toutefois pas dire qu’il s’agissait de la même arme. Les enquêteurs ne souhaitent pas pour l’instant rapprocher ses deux affaires.
Le mystère reste donc entier quant à la nature du meurtre de ces deux militaires. Pour l’instant, la police met tous les moyens en œuvres pour retrouver le tireur. Les soldats 17e Régiment du génie parachutiste ont quant à eux exprimé leur soutien aux parents des victimes.