François Hollande devrait percevoir une retraite de quelque 15.000 euros mensuels
D'après le cabinet de l'Élysée, François Hollande devrait percevoir une retraite d'environ 15.000 euros mensuels, une somme obtenue par le cumul de quatre différentes indemnités.
On pourra encore le désigner de président, par affection, souvenir ou habitude. D’ici quelques jours, François Hollande ne sera cependant plus, à titre officiel, chef de l’État français. Et l’on apprend qu’en quittant l’Élysée, il bénéficiera d’une conséquente retraite, comme l’a indiqué le cabinet de l’Élysée à René Dosière, député socialiste spécialiste des comptes publics.
Les chiffres rapportés par Le Figaro font état d’une retraite mensuelle de plus ou moins 15.000 euros net. Pour arriver à cette somme, ont été additionnées quatre différentes indemnités auxquelles François Hollande a droit. La plus importante n’est finalement pas liée à son mandat de président de la République (5.184 euros net) mais à ses près de 15 ans passés en qualité de député de la Corrèze (6.208 euros net).
Conseil constitutionnel : 30.000€ de retraite si Hollande dit oui
Vient l’indemnité découlant de son activité en tant que conseiller de la Cour des comptes (3.473 euros net), et pour finir celle répondant à ses quatre années de président du conseil général de Corrèze (235 euros net). François Hollande prendra-t-il la décision de siéger au Conseil constitutionnel ou celle de s’en désintéresser ? Le premier choix reviendrait à sensiblement gonfler sa retraite de, nous dit-on, 14.000 euros bruts par mois.
Un nombre de collaborateurs réduit après 5 ans
François Hollande bénéficiera également d’avantages autres que purement monétaires. À l’instar de ses prédécesseurs, on lui attribuera un appartement de fonction meublé et équipé, une voiture de fonction avec deux chauffeurs, et deux personnes seront affectées à son service en plus de deux policiers chargés de sa protection rapprochée.
En outre, le 24e président de la République aura droit à sept collaborateurs pour l’assister dans ses affaires courantes. Un chiffre qui sera réduit à trois collaborateurs dans cinq ans, comme l’indiquait un décret paru au Journal officiel du 4 octobre 2016 quant à une dégressivité des moyens accordés aux présidents sortants.