François Fillon : la France n’aurait jamais été bloquée par la CGT
Vendredi, le candidat à la primaire de la droite et du centre François Fillon a déclaré que "la CGT n'a jamais bloqué la France" et que les syndicats "sont faibles par eux-mêmes".
Au lendemain de son face-à-face télévisé avec Alain Juppé, le candidat à la primaire de la droite et du centre François Fillon a eu l’occasion de préciser un peu plus le programme qu’il entend mener en cas de victoire de sa part à l’élection présidentielle.
L’ancien ministre souhaite ainsi notamment supprimer le monopole syndical au premier tour des élections. Est-ce à dire qu’il considère les syndicats comme trop puissants ? Vendredi matin sur RTL, il a déclaré que “non, ils sont pas puissants, justement, ils sont assez faibles d’ailleurs, ils sont faibles et moi je préfèrerais qu’ils soient plus puissants, moi je préfèrerais qu’il y ait une grande ou deux grandes organisations syndicales”.
France : Fillon voudrait de “grandes organisations syndicales”
Et d’appuyer son constat de syndicats au poids assez léger à ses yeux : “Ils sont faibles par eux-mêmes, il sont faibles par leur comportement, ils sont faibles par le fait qu’ils ont peu d’adhérents, par le fait que les Français ne sont pas séduits, ne sont pas convaincus, ni par les syndicats, ni par les politiques”.
François Fillon se refuse toutefois à mettre tous les syndicats dans le même sac, considérant ainsi qu’ils sont “très différents”. Ses descriptions laissent d’ailleurs fortement entendre son opposition à la CGT.
Blocages de la CGT : “juste faux” et “absurde”
Le candidat estime au passage que, contrairement à ce qu’elle peut prétendre, “la CGT n’a jamais bloqué la France […]. C’est encore une façon de parler qui aboutit à décourager tout le monde de faire des réformes. On dit ‘ils ont bloqué la France’, c’est juste faux”.
Lancé alors sur le blocage observé de terminaux pétroliers, François Fillon a répondu qu’“on leur a envoyé les gendarmes et les terminaux pétroliers ont été débloqués en 48 heures”. Et l’ancien ministre d’avoir maintenu sa position sur la circulation des trains : “Il y a eu des perturbations, mais dire que la France a été bloquée, c’est absurde, c’est pas sérieux”.