Prix de l’humour politique : la première sélection de « petites phrases »
Balkany, Brossat, Castaner et d'autres figures du monde politique font partie de cette première sélection du jury du prix "Press Club, humour et politique" 2020.
Qui succèdera à Edouard Philippe, lauréat du Prix de l’humour politique 2019 ? Le Premier ministre, à qui l’on demandait si tout remontait à Matignon, avait répondu : « Non, seulement les emmerdes ».
Cette première sélection de « petites phrases » sera suivie de deux autres fournées en janvier et mars prochain, pour une remise du prix au printemps.
La première sélection du jury « Press Club, humour et politique »
Voici ce que le jury a choisi de retenir dans un premier temps :
- Patrick Balkany, maire de Levallois-Perret, à l’issue du deuxième jour de son procès, le 14 mai dernier : « J’ai commencé la politique avec ma femme, nous étions riches. On a fini pauvres ».
- Ian Brossat, porte-parole du Parti Communiste se plaignant du leader écologiste Yannick Jadot qui aurait pris la grosse tête : « Fort heureusement la saison du melon s’achève » (Libération, le 2 septembre).
- Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, quelques mois après avoir été photographié dans une discothèque branchée, un samedi soir de Gilets jaunes : « Depuis que je suis ministre, mes nuits sont moins agitées » (Gala, le 11 septembre).
- Pierre Charon, sénateur LR à propos du bureau politique de son parti après l’échec des Européennes : « On était dans une espèce de réunion de famille pour veiller un mort. Sauf que le mort continuait de parler » (Public Sénat, le 28 mai).
- François Fillon à propos de la crise des Gilets jaunes : « Moi j’ai mis 2,5 millions de personnes dans la rue quand j’ai fait la réforme des retraites… Macron est un petit joueur » (à l’occasion d’un salon à Genève le 10 octobre).
- Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, à la veille de la grève RATP de septembre dernier : « Demain matin j’utilise ma voiture de fonction comme tous les jours. Je serai de tout coeur avec tous les Franciliens qui galèreront dans les couloirs du métro » (BFMTV, le 12 septembre).
Un petit bonus ? Le jury a aussi tenu à compléter sa collection de « Raffarinades », après la déclaration de Jean-Pierre Raffarin au jour des obsèques de Jacques Chirac : « Chirac est en moi, il sera toujours en moi, tant que je serai moi » (sur France 2 le 30 septembre).