François Fillon : les Français “moins conformistes que ceux qui les dirigent”
Le candidat à la primaire de la droite François Fillon a appelé mardi les Français à le rejoindre dans sa "révolte contre le déclin de notre pays".
Mardi soir, le candidat à la primaire de la droite François Fillon se trouvait à Issy-Les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) à l’occasion d’un rassemblement. En face d’une parterre d’une centaine de personnes, l’ex-Premier ministre a demandé à être accompagné dans son combat visant à redresser la France.
“Je lance un appel aux Français, qui sont moins conformistes que ceux qui les dirigent. J’ai besoin de leur énergie pour accompagner ma révolte contre le déclin de notre pays”. Et d’ajouter, dans des propos repris par Challenges.fr, avoir “besoin que les femmes et les hommes qui attendent un discours de vérité, qui veulent des vraies réformes, s’engagent à nos côtés. Je m’attaque à une citadelle, et je ne pourrai la percer qu’avec l’appui de tous ceux qui veulent, avec moi, enclencher la révolution du bon sens”.
Présidentielle 2017 : Fillon souhaite l’autocritique de la droite
François Fillon a également requis de la droite qu’elle sache reconnaître ses forces et ses torts afin de pouvoir, en cas d’un scrutin gagnant en 2017, pouvoir appliquer ses propositions :
“Je me présente à l’élection présidentielle, cartes sur table car je veux tout dire pour pouvoir tout faire [mais] il ne servira à rien de changer le locataire de l’Élysée si on ne rompt pas avec un système usé jusqu’à la corde. Il faut faire notre autocritique”.
“Révolution du bon sens”, “l’essor d’un capitalisme français”
Pour le député de Paris, “la révolution du bon sens”, c’est d’abord “faire ce qui marche, plutôt que de répéter ce qui ne marche plus”, “créer des richesses pour les partager et non le contraire” ou encore “dépenser mieux et moins comme le ferait n’importe quelle famille responsable”.
Et cette révolution de se traduire également à ses yeux par “l’essor d’un capitalisme français plutôt que la vente de nos actifs aux riches Qatariens, Chinois ou aux fonds de pensions américains“. Et s’il a reconnu que de nombreuses actions ont été menées pour tenter d’enrayer le chômage, M. Fillon a toutefois déploré que “les conséquences du chômage” aient été gérées sans une attaque sur ses “racines”.