Étude de Santé publique France : en 2023, la santé mentale des jeunes reste dégradée
Depuis plus 3 ans, c'est une constante, la santé mentale des jeunes reste dégradée étude après étude.
Les principaux freins à la consultation d’un ‘psy’ chez les jeunes sont le prix de la consultation
Un rapport publié ce lundi par ‘Santé publique France’ montre que les jeunes ont une santé mentale qui reste dégradée *. La dégradation concerne particulièrement les adolescents (11-17 ans) et les jeunes adultes (18-24 ans), notre SPF.
La dégradation concerne particulièrement les adolescents (11-17 ans) et les jeunes adultes (18-24 ans)
Alors que demain (mardi 10 octobre) aura lieula ‘Journée mondiale de la santé mentale’, les chiffres restent inquiétants. Les recours aux soins d’urgence pour troubles de l’humeur, idées et gestes suicidaires ont énormément augmenté en 2021 puis 2022 et ils restent cette année (2023) très élevés. Chez les jeunes de 18-24 ans, la hausse s’est même poursuivie de façon marquée en 2023.
Troubles de l’humeur, idées et gestes suicidaires
-Les 18-24 ans étaient 20,8 % à être concernés par la dépression en 2021, contre 11,7 % en 2017 et parmi les jeunes de 17 ans, 9,5 % étaient concernés par des symptômes anxio-dépressifs sévères en 2022 contre 4,5 % en 2017 et 18 % ont eu des pensées suicidaires dans l’année contre 11 % en 2017.
Beaucoup d’épisodes dépressifs chez les jeunes
SPF ajoute qu’septembre 2023, les passages aux urgences pour geste et idées suicidaires, troubles de l’humeur (épisodes dépressifs notamment) et troubles anxieux, ainsi que les actes médicaux SOS Médecins pour angoisse ont augmenté chez les enfants de moins de 18 ans et en particulier les 11-17 ans, comme habituellement en période de rentrée scolaire.
Les 18-24 ans se préoccupent e moins de leur santé mentale ou de leur bien-être que leurs aînés
Autre chiffre : plus d’un tiers des 18-24 ans estime ne pas prendre soin de sa santé mentale. En France, les jeunes de 18-24 ans se préoccupent en moyenne moins de leur santé mentale ou de leur bien-être (comme de leur santé en général) que leurs aînés. Chez les 18-24 ans, les principaux freins à la consultation d’un ‘psy’ sont le prix de la consultation, la difficulté à se confier ou la crainte de ce qu’ils pourraient découvrir sur eux, et la peur que l’entourage l’apprenne.
* Analyse des données de surveillance (urgences hospitalières du réseau OSCOUR® et associations SOS Médecins) et des données d’enquêtes (Baromètre de Santé publique France).
- Les principaux freins à la consultation d’un ‘psy’ chez les jeunes sont le prix de la consultation
- La dégradation concerne particulièrement les adolescents (11-17 ans) et les jeunes adultes (18-24 ans)
- Troubles de l’humeur, idées et gestes suicidaires
- Beaucoup d’épisodes dépressifs chez les jeunes
- Les 18-24 ans se préoccupent e moins de leur santé mentale ou de leur bien-être que leurs aînés