Menu
24matins.fr
Obtenir l’application
Navigation : 
  • Actualité
    • Faits Divers
    • Insolite
    • Société
    • International
  • Économie
  • Santé
  • Politique
  • Sport
    • Foot
  • Tech
    • Sciences
  • Divertissement
En ce moment : 
  • TF1
  • Netflix
  • Impôt
  • PSG
  • Ramos

Ethiopie : controverse autour du nouveau plus haut barrage d’Afrique

International > Afrique
Par Jérôme,  publié le 20 décembre 2016 à 11h55.

Le barrage hydroélectrique Gibe III a été inauguré en Ethiopie. Mais son impact sur l'environnement est vivement critiqué.

Avec ses 243 mètres, le barrage Gibe III est devenu le plus haut d’Afrique. Il a été inauguré samedi à un peu plus de 300 kilomètres de la capitale éthiopienne Addis Abeba par le premier ministre Hailemariam Desalegn, pour qui “Cette centrale hydroélectrique, au même titre que d’autres projets en cours, répond à notre besoin en électricité et va également fournir des marchés étrangers”.

Un doublement de la capacité énergétique du pays

En pleine puissance, le barrage qui est le plus important d’une série d’édifices qui courront le long du fleuve Omo, portera la capacité énergétique éthiopienne à 4200 Mégawatts. A terme, le pays vise l’autosuffisance électrique mais cherche aussi à exporter l’énergie produite en direction d’autres pays.

Neuf ans après le début de sa constrcution, Gibe III est fonctionnel dans l’un des pays les plus pauvres de la planète. Son coût de 1,5 milliard d’euros est supporté à 40% par l’Etat, le reste étant financé par le prêt d’une banque chinoise.

Quel impact écologique ?

Mais au-delà de la promesse de la croissance économique, ses détracteurs pointent que ce projet pourrait chambouler la vie de centaines de milliers d’individus qui vivent en aval jusqu’au lac Turkana (Kenya). Avec la baisse de son niveau d’eau, leurs ressources sont fortement amoindries. Et ce n’est pas tout, puisque la zone méridionale de vallée de l’Omo et le Turkana, qui est le plus grand lac désertique au monde, sont tous classés au patrimoine mondial de l’Unesco.
Il y a 5 ans, l’agence des Nations unies pour la culture et l’éducation, avait demandé à l’Ethiopie d’“arrêter immédiatement tous travaux de construction” de l’édifice.

Mais le premier ministre Desalegn ne voulait pas en entendre parler samedi dernier : “Certaines personnes qui pensent se soucier de l’environnement ont rabaissé ce projet au lieu d’être raisonnables. Il a dû dès son début surmonter des obstacles, comme des questions financières et environnementales . Cependant, son succès est une fierté nationale”.

Le Récap
  • Un doublement de la capacité énergétique du pays
  • Quel impact écologique ?
Vous aimez nos contenus ?
Recevez chaque jour nos dernières publications gratuitement et directement dans votre boite mail
Recevoir la newsletter
  • À Propos
  • Nous contacter
  • Infos Légales
  • Gestion des données personnelles
  • France
  • Deutschland
  • United Kingdom
  • España
© 2023 - Tous droits réservés sur les contenus du site 24matins.fr  - ADN Contents -