États-Unis : une mère de famille dénoncée pour avoir laissé sa fille de 8 ans promener seule le chien
Suite à une dénonciation anonyme, une mère de famille américaine a dû expliquer aux services sociaux pourquoi sa fille de 8 ans avait été vue en train de promener, seule, le chien de la maison devant le domicile familial.
Peut-on s’attendre à une sanction pour cette mère de famille ? Vraisemblablement pas. Corey, habitant dans l’État de l’Illinois (États-Unis), a dû s’expliquer devant les services sociaux, qui avaient ainsi lancé une enquête sur elle, après que sa fille de 8 ans a été vue seule en train de promener le chien de la maison devant le domicile familial.
C’est une dénonciation anonyme qui a conduit les services de la protection de l’enfance à réagir, relate Ouest-France. Une personne leur avait ainsi indiqué qu’“une enfant de 5 ans ou moins” marchait seule dans la rue. Cette personne dit avoir déjà contacté la police pour la même raison, en déplorant l’inaction des autorités depuis lors.
Voyant une enfant seule dans la rue, elle appelle la police puis la protection de l’enfance
“Apparemment, cette personne anonyme a estimé que la police n’avait pas bien jugé l’affaire, car elle a préféré appeler les services sociaux”, a déclaré Alissandra Calderon, chargée de communication des services de la protection de l’enfance dans l’Illinois.
La mère de l’enfant a peiné à comprendre ce qui lui arrivait. D’après elle, si le seul moment où sa fille est seule est effectivement celui où elle se promène avec le chien, Corey l’a dans son champ de vision depuis les fenêtres de la maison.
Une inquiétude “sans fondement”
L’enquête s’est finalement conclue en établissant que l’appel anonyme était “sans fondement”. Des investigations qui étaient nécessaires, souligne la personne de la protection de l’enfance : “Nous avions un signalement d’une personne qui pensait qu’il pouvait y avoir quelque chose de préoccupant, il fallait bien vérifier…”
Ces dernières années aux États-Unis, plusieurs mères ont été accusées de négligence vis-à-vis de leur enfant. À chaque fois, le parent entendait revenir assez rapidement auprès de son fils ou de sa fille. Mais pas suffisamment vite pour empêcher le signalement d’un témoin.