États-Unis : portée disparue depuis 2019, elle est retrouvée sous l’escalier de ses parents biologiques
Lundi dans l'État américain de New York, une petite fille portée disparue depuis 2019 a été retrouvée saine et sauve sous l'escalier d'une maison. Elle se trouvait chez ses parents biologiques qui en avaient perdu la garde.
Mardi, la police de l’État américain de New York a annoncé qu’une fillette, portée disparue en 2019 à l’âge de 4 ans, avait été retrouvé saine et saune lundi. L’enfant a été découverte sous l’escalier d’une habitation, et pas n’importe laquelle puisque il s’agit de celle de ses parents biologiques. CBS News rapporte ainsi que ce couple avait perdu la garde de sa petite fille. C’est en 2019 que la disparition de cette dernière avait été signalée. Paislee avait été vue pour la dernière fois dans le village de Cayuga Heights.
Fillette de 4 ans portée disparue en 2019, mandat de perquisition obtenu en 2022
À l’époque de la disparition de la fillette, les autorités pensaient que ses parents biologiques pouvaient l’avoir enlevée. Ce n’est que le lundi 14 février dernier, soient environ trois ans plus tard, que les forces de l’ordre ont obtenu un mandat de perquisition. On leur avait ainsi signalé qu’un enfant était détenu “dans un endroit caché” d’une maison de Saugerties, toujours à New York. Le propriétaire de la maison, non identifié, a ensuite affirmé qu’il n’avait pas revu l’enfant depuis 2019. Mais après une heure de recherches, un agent de police a remarqué quelque chose de bizarre au niveau d’un escalier menant au sous-sol. Une inspection approfondie a permis de découvrir, dans une cache décrite comme petite, froide et humide, l’enfant et sa mère biologique. Paislee se portait bien.
Mise en examen des parents biologiques et d’un grand-père
Le couple mis en cause, âgé de 33 ans pour la mère et de 32 ans pour le père, a été mis en examen pour “mise en danger du bien-être d’un enfant”. Si la mère sera également poursuivie pour “interférence avec la garde d’un enfant au second degré”, le père et le grand-père paternel de l’enfant, 57 ans, le seront pour “interférence avec la garde d’un enfant au premier degré”.