Essonne : une assistante porte plainte contre son chef d’agence pour viols
Mardi s'ouvre le procès, aux assises de l'Essonne, d'un chef d'agence de 60 ans accusé par son assistante de l'avoir violée sur une période de dix ans.
Un chef d’agence d’une entreprise de sécurité à Viry-Châtillon comparaît en ce mardi devant la cour d’assises de l’Essonne, à Évry. Cet homme de 60 ans est ainsi accusé d’avoir violé son assistante pendant dix ans. Le Parisien rapporte qu’en février 2014, cette femme était entendue en qualité de témoin suite au dépôt de plainte d’une collègue contre ce même chef d’agence. Celui-ci était alors suspecté de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle. C’est là que l’assistante aurait révélé avoir été violée à de multiples reprises par ce supérieur entre 2003 et 2013.
Un chef d’agence aurait commencé à violer son assistante dès sa période d’essai
À l’époque où les faits ont débuté pour cette assistante, le chef d’agence était marié. Et si la plaignante était également en couple, elle ne portait pas d’alliance traduisant cet engagement. Elle raconte que son supérieur lui aurait imposé un rapport sexuel lors de sa période d’essai alors qu’elle avait 24 ans. Un viol qui va être le premier d’une longue série. L’assistante dit avoir connu des accalmies, avant d’être de nouveau abusée entre 2011 et 2013. À partir de cette dernière année, et plus précisément au moment elle a repris le travail après un long arrêt, cette femme aujourd’hui âgée de 40 ans n’a plus été inquiétée par son supérieur. Au total, une trentaine de viols auraient été commis ici.
L’homme déjà condamné dans une autre affaire
On notera que pour les faits pour lesquels l’assistante avait été entendue en tant que témoin, son supérieur avait été condamné en 2015 à quinze mois de prison avec sursis. Si les employés de l’entreprise ne semblent pas avoir remarqué les rapports visiblement douteux entre le chef d’agence et son assistante, le supérieur est décrit en des termes peu flatteurs par ses salariés. Des employées disent même avoir été victimes d’agressions sexuelles de sa part. La cour devrait rendre sa décision samedi.