Essonne : déjà agressée l’an dernier, une collégienne victime d’un viol en 2020
Le 23 janvier dernier dans l'Essonne, une enquête a été ouverte pour viol suite à une fellation qu'une collégienne aurait été contrainte d'exécuter. L'an passé, la jeune fille avait déjà été victime d'attouchements, et ses agresseurs avaient écopé d'un rappel à la loi.
Le jeudi 23 janvier dernier à Boussy-Saint-Antoine, dans l’Essonne, une collégienne sortait d’un établissement de restauration rapide avec deux amies. Nous étions alors en fin de journée, et ces jeunes filles auraient suivi un adolescent de 17 ans déscolarisé et connu des service de police locaux. À l’écart, l’une des jeunes filles aurait eu un rapport sexuel avec ce garçon. La première collégienne dit avoir été contrainte de faire une fellation à ce dernier. Estimant avoir été « piégée », comme rapporté par Le Parisien, cette adolescente avait ensuite tenté de se jeter d’un pont. Les pompiers l’en avaient empêchée à temps.
Contrainte à une fellation, une collégienne déjà victime d’attouchements en 2019
Aux soldats du feu, la victime, ensuite conduite à l’hôpital, avait raconté avoir subi un viol. Le même jour, le parquet d’Évry-Courcouronnes ouvrait une enquête pour « viol sur mineure de moins de 15 ans ». La mère de l’adolescente raconte que ce n’est pas le premier traumatisme que connaît sa fille en l’espace d’un an. En février 2019, dans son collège d’Épinay-sous-Sénart, l’adolescente avait ainsi déjà été victime d’attouchements. Sur les réseaux sociaux, les élèves de l’établissement parlaient de la « journée de la fesse » où chaque collégien était supposément autorisé à toucher les fesses d’un camarade du sexe opposé. La mère de la victime avait déposé plainte pour « atteinte sexuelle commise en réunion ». Les agresseurs, âgés de 13 ans, avaient écopé d’un rappel à la loi et d’une obligation d’indemniser leur victime.
Un ami de ses agresseurs l’avait menacée de représailles
La mère de la collégienne estime que les agresseurs de sa fille et son violeur se connaissaient, et que ce dernier acte serait une vengeance par rapport à la première plainte. Parmi les menaces qu’aurait reçues sa fille, l’une d’elles, émis en décembre dernier par un ami des trois agresseurs, disait ceci : « Il va t’arriver plus grave que la dernière fois ». La police municipale d’Épinay-sous-Sénart avait alors escorté une adolescente apeurée jusqu’à chez elle, et sa mère d’avoir déposé plainte le 19 décembre pour « violences et menaces ». Trois semaines après son viol, la jeune fille reste hospitalisée et n’a toujours pas repris les cours. Elle vit ainsi dans la peur d’être de nouveau agressée.