Essonne : 5 ans de prison ferme pour des viols sur sa collaboratrice
Vendredi soir, la cour d'assises de l'Essonne a condamné un homme de 60 ans à cinq ans de prison ferme pour avoir violé sa collaboratrice sur une durée de dix ans. Le prévenu avait déjà écopé d'une peine en 2017 pour des faits de harcèlement et agression sexuelle.
Vendredi soir, la cour d’assises de l’Essonne a condamné un homme de 60 ans à cinq ans de prison ferme. Le prévenu, chef d’agence à Draveil puis à Viry-Châtillon, était poursuivi pour des viols commis sur sa collaboratrice entre 2003 et 2013. Le Parisien, qui rapporte l’information, indique qu’après être allée porter plainte pour ces faits, la femme, aujourd’hui âgée de 40 ans, avait cessé son activité professionnelle et tenté de mettre fin à ses jours en 2018. Elle avait retrouvé La Réunion, où habite sa mère, afin d’y observer un nouveau départ.
Après avoir porté plainte pour viols, une collaboratrice a tenté de se suicider
L’accusé n’a eu de cesse de nier les faits qui lui étaient reprochés, expliquant que les rapports sexuels avec sa collaboratrice étaient consentis et que celle-ci le poursuivait pour que son époux ne sache rien de cette relation extraconjugale. Sauf qu’au cours de l’enquête, d’autres employées ont dénoncé des agressions sexuelles et un comportement déplacé du chef d’agence vis-à-vis des femmes. L’avocat général l’a qualifié de “prédateur de proximité. Il choisit ses victimes, n’embauche que des jeunes femmes. Il est dans le déni. Si vous l’acquittez, il va recommencer”.
Le chef d’agence déjà condamné pour harcèlement et agression sexuelle
L’avocat de la défense a déploré que la procédure menée n’ait pas été “équitable” pour son client, et d’avoir souligné que “le mari de la victime est policier. L’enquête a été menée par un commissariat qui se trouve à 7 minutes du sien”. Disant avoir été “chahuté” et “ridiculisé” lors du procès, l’avocat a fait savoir qu’il ferait appel du jugement rendu. Le prévenu avait par ailleurs déjà été condamné en 2017 pour des faits de harcèlement et agression sexuelle. Une autre employée de l’agence était concernée ici.