Essonne : appréhendé en flagrant délit par le GIGN, il est libéré grâce à la crise du Covid-19
Il y a un mois, dans l'Essonne, un homme détenu pour vol et recel en bande organisée a été libéré en raison de la crise sanitaire du Covid-19. Le vingtenaire avait été appréhendé en flagrant délit par le GIGN en septembre dernier.
La crise sanitaire du Covid-19 a eu comme notable effet d’aérer les prisons. À la date du 15 avril dernier, rapporte le site du Parisien, on a ainsi compté environ 10 000 sorties de détenus dans ce contexte. L’un d’eux serait d’ailleurs possiblement resté derrière les barreaux sans cette pandémie de coronavirus. Le 19 septembre dernier à Guillerval, dans l’Essonne, un automobiliste accompagné de trois autres hommes roulait au ralenti. Sans doute qu’étaient alors opérés là des repérages en vue d’un méfait.
En sortant du camp d’entraînement, le GIGN avait observé un pillage
Aux alentours de 00h30, des gendarmes du GIGN sortaient de leur camp d’entraînement. Comme ils avaient coutume de le faire, ils sont passés par un petit pont. Mais cette fois-ci, ils y sont probablement restés plus longtemps, observant ainsi une société de transport ouverte en train de se faire voler. Étaient alors à l’œuvre les quatre individus suspects. Les militaires ont remarqué qu’un SUV Toyota et une dépanneuse attendaient non loin. C’est là que la brigade locale d’Angerville a été alertée.
Trois demandes de libération étaient restées lettre morte
Il est apparu que le SUV avait été volé quelques jours plus tôt dans le nord de l’Essonne, et deux autres véhicules du même type, eux aussi volés, d’avoir été retrouvés à l’intérieur de la société. Les occupants du premier véhicule ont été contrôlés, et un homme d’une vingtaine d’années interpellé. Dans le cadre de l’enquête confiée à la brigade de recherche d’Étampes, l’individu a été placé en détention pour “vol” et “recel en bande organisée”. Depuis le 20 septembre dernier, il aura formulé pas moins de trois demandes de remise en liberté, dont aucune n’avait abouti jusqu’ici. Ce n’est finalement qu’il y a un mois, et suite à la décision d’un juge des libertés et de la détention, que ce détenu a été relâché. S’il a pu remercier le Covid-19 d’être à l’origine de sa remise en liberté, il lui a néanmoins fallu apprendre, avec un peu de retard, les gestes essentiels pour un ralentissement de la propagation.