En France, le tabagisme s’est stabilisé mais ne baisse plus

Photo d'illustration. Des cigarettes. Pixabay
Une étude de 'Santé publique France' montre que un quart des Français fument de manière quotidienne (le chiffre n'a pas bougé en 4 ans).
Les hommes fument davantage que les femmes (selon l’étude)
Pour cette ‘Journée mondiale sans tabac’ du 31 mai 2023, une étude publiée par ‘Santé publique France’ précise que pour 2022, la France compte encore près de 12 millions de fumeurs quotidiens chez les 18-75 ans.
La France compte près de 12 millions de fumeurs quotidiens
Alors que le gouvernement lutte et met en place différentes méthodes pour une baisse des fumeurs (ce qui fut le cas entre 2016 et 2019), le tabagisme ne baisse plus depuis 4 ans (depuis 2019). L’étude ‘rassure’ en montrant que l’augmentation observée parmi les femmes entre 2019 et 2021 ne semble pas se poursuivre. Les hommes fument davantage que les femmes (27,4 % de tabagisme quotidien, vs 21,7 %).
Le tabagisme ne baisse plus depuis 2019
Le Baromètre 2022 de SPF montre que plus de trois personnes sur dix déclarent fumer et un quart déclare fumer quotidiennement. L’an passé, 41,2 % des 18-75 ans déclaraient avoir déjà expérimenté la cigarette électronique.
Plus le niveau de diplôme est faible, plus on fume
Les inégalités sociales en matière de tabagisme ont été étudiées à partir de trois indicateurs : diplôme, revenu et situation professionnelle. Les résultats montrent que :
-La prévalence du tabagisme quotidien reste en 2022 nettement plus élevée lorsque le niveau de diplôme est plus faible : elle varie de 30,8 % parmi les personnes n’ayant aucun diplôme ou un diplôme inférieur au Baccalauréat à 16,8 % parmi les titulaires d’un diplôme supérieur au baccalauréat.
– La prévalence est la plus élevée parmi le tiers de la population dont les revenus sont les plus bas (33,6 %).
– Enfin, parmi les 18-64 ans, la prévalence du tabagisme quotidien reste nettement plus élevée parmi les personnes au chômage (42,3 %), que parmi les actifs occupés (26,1 %) ou les étudiants (19,1 %).