Durcissement des sanctions en cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants : La présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée, Aurore Bergé, valide
Face aux récents drames sur les routes avec des sujets contrôlés positifs aux stupéfiants, plusieurs responsables politiques veulent des sanctions bien plus fortes.
Il faut surtout appliquer les peines de prison
Pierre Palmade, le fils du chef Yannick Alléno tué à Paris par un conducteur récidiviste au volant d’une voiture volée, 3 policiers tués dans le Nord, une fillette de 6 ans renversée par une voiture à Trappes, Frédéric S. 26 ans, tué par un automobiliste ivre et drogué de 26 ans à Nantes, Etc. Des drames terribles causés par des irresponsables. Face à ce constat, Aurore Bergé présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée se dit ‘très ouverte’ à des sanctions fortes.
Des familles anéanties
Les responsables des accidents sous stupéfiants sont à 91% des hommes, principalement âgés de 18 à 34 ans. Un chiffre frappe : dans un accident mortel sur cinq la détection de stupéfiants est avérée. Plus de 90 % des conducteurs sous l’emprise de drogue ou d’alcool ne sont donc pas condamnés à de la prison ferme après avoir blessé une personne à la suite d’un accident.
Plus de 90 % des conducteurs sous l’emprise de drogue ou d’alcool ne sont donc pas condamnés à de la prison
En moyenne, la peine de prison prononcée, en cas de circonstances aggravantes, est de 8,5 mois quand la loi prévoit des condamnations pouvant aller jusqu’à 3 à 7 ans, selon la gravité de la blessure et l’existence d’une ou plusieurs circonstances aggravantes, note le conseiller régional de Normandie Hervé Maurey, lors d’une question au garde des sceaux au Sénat. ‘Il faut sévir’, demande-t-il.
L’idée n’est pas de réagir à chaque fait divers mais de se dire qu’il y a un fait divers de trop
Sur LCI, Aurore Bergé s’est épanchée sur ce sujet des stupéfiants au volant : « Je suis très ouverte à ce qu’on puisse aggraver des sanctions, qu’il y ait des sanctions plus automatiques qui puissent exister. Ça envoie aussi un signal très clair en terme de sécurité routière et de prévention. L’idée n’est pas de réagir à chaque fait divers mais de se dire qu’il y a un fait divers de trop, quand on a un enfant qui décède tout simplement parce que quelqu’un, de manière irresponsable, a décidé de prendre le volant sous l’emprise de stupéfiants« .