Durban : les États insulaires souhaitent accélérer les réformes
Les États insulaires, premiers menacés par le réchauffement climatique, ne veulent pas attendre 2020 pour que les décisions soient prises.
Lors de la conférence de l’ONU sur le climat à Durban, en Afrique du Sud, Dessina Williams, présidente de l’Alliance des petits États insulaires, a affirmé : “Pour remplir notre obligation morale et éthique envers nos populations, l’AOSIS rejettera à Durban toute décision qui ne pourra pas garantir la survie de nos nations.”
Réclamant d’urgence un accord sur le climat, les États insulaires, les plus vulnérables face aux conséquences du réchauffement climatique, refusent que les pays les plus responsables attendent plus longtemps avant d’opter pour prendre des mesures de réductions d’émissions de CO2.
La Chine et les États-Unis notamment, font partie de ces pays souhaitant retarder la mise en place d’un accord sur le climat, jusqu’en 2020. Dessina Williams rajoute : “La pression des plus grands émetteurs de CO2 pour attendre va à l’encontre de la flagrante évidence qu’il y a à agir immédiatement et constitue une trahison envers les peuples les plus vulnérables au changement climatique.”