Pour Emmanuel Macron, reconnaître l’État de Palestine constitue un pas vers la paix

Image d'illustration. Assemblée ONU, plan large. ADN
Emmanuel Macron affirme sa conviction que la reconnaissance de l'État de Palestine constitue une étape essentielle pour favoriser le processus de paix au Proche-Orient, soulignant l'importance de cette décision dans le contexte actuel des tensions israélo-palestiniennes.
Tl;dr
- La France reconnaît l’État de Palestine.
- Décision saluée mais aussi critiquée en interne.
- Effort collectif pour isoler le Hamas.
Un tournant diplomatique sur la scène internationale
En pleine effervescence diplomatique, Emmanuel Macron a défendu lundi, la reconnaissance de l’État de Palestine par la France. Ce geste, qualifié d’« urgent » face à la situation au Proche-Orient, marque un tournant majeur dans la position française sur ce dossier sensible.
Le chef de l’État a poursuivi son plaidoyer dès le lendemain, mardi 23 septembre 2025, lors d’un entretien accordé à BFMTV, où il a répondu aux questions du journaliste Patrick Sauce.
Une volonté affichée d’isoler le Hamas
Durant près d’une demi-heure, le président s’est montré déterminé : pour lui, cette reconnaissance vise avant tout à ouvrir une perspective de paix durable dans la région. Selon ses propres mots, « on est en train d’isoler le Hamas […], c’est un effort collectif qui a été fait ».
Une déclaration qui prend tout son sens lorsque l’on considère que onze autres pays — dont le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, le Luxembourg, la Belgique et le Portugal — se sont joints à cette démarche historique, portant à 142 États le nombre total de soutiens.
L’écho mitigé chez les responsables politiques français
Pourtant, au sein même du camp présidentiel, l’annonce ne fait pas totalement consensus. Certains dirigeants peinent à afficher leur enthousiasme. Illustration frappante avec Gabriel Attal, président du parti Renaissance, qui a préféré célébrer sur X (ex-Twitter) le Ballon d’Or remporté par l’attaquant du PSG Ousmane Dembélé, plutôt que de réagir à la décision présidentielle.
D’autres membres marquent tout de même ce moment comme une avancée notable : citons par exemple Valérie Hayer, présidente du groupe Renew au Parlement européen et ancienne tête de liste macroniste aux européennes, qui évoque une « étape historique sur le chemin de la paix ».
Soutiens venus surtout de l’aile gauche du parti présidentiel
Si les voix discordantes sont palpables, des encouragements émergent cependant du côté gauche du mouvement. Le député Pieyre-Alexandre Anglade, par exemple, salue « une France à la hauteur de son histoire. Merci au président Emmanuel Macron pour cette reconnaissance qui honore notre pays ».
En somme, cette initiative française s’inscrit dans un contexte international complexe où chaque prise de position demeure scrutée et commentée. Reste à savoir si cette nouvelle étape saura concrétiser les espoirs placés en elle par ses partisans.