Crèmes fraîches en rayon : 4 marques déconseillées par le nutritionniste Jean-Michel Cohen

Le nutritionniste Jean-Michel Cohen met en garde contre quatre crèmes fraîches vendues en supermarché, pointant du doigt leur composition ou leur impact nutritionnel. Découvrez quelles sont ces références à limiter lors de vos achats alimentaires.

Quand les crèmes fraîches se multiplient, la vigilance s’impose

La variété des crèmes fraîches dans les rayons séduit par la promesse de praticité et d’onctuosité. Pourtant, derrière l’emballage flatteur, certaines références révèlent une composition qui interpelle. Le Dr Jean-Michel Cohen, nutritionniste reconnu, met en garde contre plusieurs produits industriels alourdissant inutilement le profil nutritionnel par la présence d’additifs tels qu’épaississants, émulsifiants ou amidons modifiés. Cette tendance à complexifier la recette masque parfois une faible qualité initiale et peut piéger un consommateur peu averti.

Quatre crèmes à écarter selon le Dr Cohen

Certaines marques bien connues figurent parmi les exemples à éviter. Selon l’expertise du Dr Jean-Michel Cohen, voici les crèmes fraîches qui méritent une attention particulière :

• Elle & Vire® : leur crème entière semi-épaisse, Nutri-Score D, contient amidon modifié et carraghénanes – autant d’additifs superflus qui n’améliorent ni goût ni texture mais alourdissent sa teneur en graisses saturées.
• Président®, sous son étiquette « gastronomique », ajoute à la liste un émulsifiant E472e pour compenser un taux de lipides moindre, au détriment de la naturalité recherchée.
• Bridélice®, avec sa crème extra-légère et épaisse à 7 % de MG, se distingue par l’ajout de lait écrémé et d’épaississants qui déséquilibrent totalement le rapport glucides/lipides et rendent la cuisson plus délicate.
• Bjorg®, enfin, propose une crème de coco légère affichant une proportion presque exclusive d’acides gras saturés athérogènes, sans réels bénéfices cardiovasculaires.

Mieux choisir sa crème fraîche : conseils pratiques

En matière de santé comme de plaisir culinaire, tout repose sur le choix du produit brut. Opter pour une crème entière pasteurisée, affichant un seul ingrédient sur l’étiquette, permet non seulement de limiter les apports en graisses saturées (à condition de maîtriser les quantités), mais aussi de retrouver l’authenticité en cuisine. Loin des versions « allégées », souvent chargées en additifs pour compenser l’absence de matières grasses, cette approche simplifie le contrôle du profil nutritionnel.

D’autre part, ceux qui souhaitent réduire leur consommation d’acides gras saturés peuvent se tourner vers des alternatives végétales bien choisies : avoine ou soja principalement. Ces options présentent davantage d’acides gras insaturés, favorables à l’équilibre cardiovasculaire – à condition toutefois que la liste d’ingrédients reste courte et dépourvue d’huiles hydrogénées ou sucres ajoutés.

L’équilibre entre naturalité et gourmandise possible ?

Faire rimer gourmandise avec santé s’avère loin d’être incompatible ; il suffit parfois d’un soupçon de discernement lors des courses pour privilégier une crème simple ou végétale bien formulée. La clé réside dans le retour au bon sens : lire attentivement l’étiquette et doser raisonnablement – deux réflexes gagnants pour profiter pleinement des plaisirs lactés sans excès ni risques inutiles.