Covid : Face à une demande grandissante la grande distribution souhaite vendre au plus vite des autotests
Alors que les fêtes commencent dès ce soir et face à la croissance du variant Omicron, les patrons de la grande distribution demandent au gouvernement de pouvoir vendre des autotests.
Les Français souhaitent se faire tester en ces périodes de fêtes, et pour cela, ils aimeraient pouvoir se procurer des autotests, plus rapides et beaucoup plus simples que les tests PCR, plus lourds et beaucoup plus contraignants.
Mercredi encore, près de 85.000 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés en France en 24 heures indique Santé publique France. Olivier Véran pense que nous serons à environ 100.000 cas quotidien d’ici fin décembre.
La grande distribution réclame le droit d’en distribuer dans ses rayons
Ce jour dans Le parisien, Vincent Bronsard, le président u groupe Intermarché a interpellé les responsables du gouvernement : “Nous disposons avec Intermarché et Netto de 2160 points de vente en France, soit un tous les 17 kilomètres. Avec nos concurrents de la grande distribution, ce sont plus de 10 000 points de vente. Il est donc de notre responsabilité de pouvoir simplifier l’accès à ces autotests. Nous devons aider les Français, c’est aussi notre rôle de chef d’entreprise. Aussi, laissez-nous vendre des autotests ; l’idée n’est pas de gagner de l’argent mais de protéger l’ensemble des Français face au Covid“, a souligné le patron.
Ce n’est pas une question d’argent puisqu’on le vendrait à prix coûtant
Avant Vincent Bronsard, Michel-Edouard Leclerc s’était également plaint de ne pouvoir distribuer des autotests dans ses magasins Leclerc : “Nous n’avons pas le droit d’en vendre, alors que les enseignes de distribution le font dans plusieurs pays européens et que ça se passe très bien ! La France est un pays corporatiste, ça fait cinq siècles que les pharmaciens se collettent avec les épiciers. Les épiciers n’ont pas le droit de vendre des produits qui sont exclusifs aux pharmacies. On a des réglementations qui datent d’autres époques. Je ne veux pas me mettre à dos les pharmaciens […] mais vivons notre époque“, avait lancé sur l’antenne de Franceinfo le remuant patron des centres Leclerc, ajoutant “Ce n’est pas une question d’argent, […] puisqu’on le vendrait à prix coûtant environ 2€“…
Même l’enseigne Lidl y est allée de son commentaire par la voix de son directeur exécutif, Michel Biero : “Ce serait bien pour les Français, au même titre que les masques, qu’on puisse vendre des autotests“, a-t-il indiqué sur BFM Business.