Covid et patients à risques : L’OMS recommande le Paxlovid
Le médicament antiviral Paxlovid, développé par Pfizer est recommandé par l'OMS pour la Covid-19. Explications.
Le Paxlovid est donc le nouvel espoir pour lutter contre la Covid-19, ce dernier est très fortement recommandé pour les patients à risques, précise L’OMS (Organisation mondiale de la santé).
Ce médicament (le paxlovid) développé par la société pharmaceutique américaine Pfizer permet de limiter les formes graves de l’infection ; pour cela, il doit être “administré le plus tôt possible dans l’avènement de la maladie”. Interdit au moins de 18 ans, il est réservé aux malades risquant de faire une forme grave, étant peu ou pas protégés par le vaccin.
Réservé aux malades risquant de faire une forme grave
Prescrit uniquement par les médecins ((6 comprimés par jour pendant 5 jours), le Paxlovid doit être pris dans les 5 jours après le début des premiers symptômes. Attention cependant, il n’est pas recommandé pour les patients souffrants d’insuffisance hépatique ou rénale sévère. Peu prescrit en France, le traitement souffre d’une complexité de la procédure puisque le médecin doit faire une demande d’accès précoce sur un site dédié après avoir vérifié l’éligibilité de son patient, il doit ensuite attendre d’obtenir un code-barres, qui servira d’ordonnance. Un peu trop compliqué au final… De son côté, L’OMS aimerait également que ce médicament soit beaucoup plus accessible aux pays les plus pauvres.
La vaccination est une intervention clé pour la prévention
Avant d’en arriver au paxlovid, la docteure Janet Diaz, cheffe de la gestion clinique à l’OMS, a précisé qu'”il est crucial d’empêcher les gens de développer une forme grave de la maladie, de mourir. Et la vaccination est une intervention clé pour la prévention”, tout en ajoutant que “le paxlovid réduit plus le nombre d’hospitalisations que les alternatives, présente moins de risques potentiels que l’antiviral molnupiravir, il est aussi plus facile à administrer que les options par intraveineuse comme le remdesivir et les traitements à anticorp”, pointe la docteure.
Par ailleurs, Janet Diaz souligne que les études ont montré 84 admissions en hôpital de moins pour 1.000 patients, et peu ou pas de risques de complications ayant conduit à l’arrêt du traitement”.