Covid-19 : Emmanuel Macron enclin à « lever le pass sanitaire » dans certains territoires
Avec une situation sanitaire qui continue de s’améliorer, Emmanuel Macron envisage de mettre fin au pass sanitaire… mais que dans certains territoires.
En début de semaine, Santé publique France annonçait que l’ensemble des indicateurs sanitaires continuer à s’améliorer. Face à cette situation, Emmanuel Macron parle déjà de lever le pass sanitaire dans certaines zones de la France. La déclaration du président de la République fait ainsi suite aux quelque « 3 000 suspensions » de personnels soignants non vaccinés annoncés hier par Olivier Véran.
La situation s’améliore, le pass sanitaire s’apprête à disparaitre ?
Jeudi 16 septembre, lors des Rencontres de l’Union des entreprises de proximité (U2P), Emmanuel Macron a salué les « résultats » du pass sanitaire. Avec une amélioration de la situation sanitaire, le chef de l’État a souligné qu’il envisageait la levée de « certaines contraintes dès que les conditions sanitaires le permettront », dont le pass sanitaire. Considéré comme un « un instrument de gestion qui a permis d’éviter la fermeture », il souligne qu’« on va le conserver dans la poche pour éviter partout la fermeture qui est la pire des choses ».
Emmanuel Macron explique notamment que des assouplissements pourraient être mis en place « dès que les conditions sanitaires le permettront et, à mon avis, quand je vois les chiffres, ça ne va pas venir si tard ». Cela permettra notamment de « lever certaines contraintes et de revivre normalement » sur les territoires où le virus circule moins. Le chef de l’Etat va plus loin en déclarant qu’il était prêt à « lever le pass, dans les endroits où on le met, là où le virus ne circule quasiment plus ».
De son côté, Olivier Véran souligne lui aussi le 16 septembre que la situation « s’est considérablement améliorée » et que si cette dynamique se poursuit « nous pourrons commencer à envisager d’alléger certaines mesures ». Au micro de RTL, le ministre de la Santé faisait le point en déclarant : « Il y a encore quelque 10.000 contaminations par jour, l’épidémie n’est pas terminée. En revanche, nous sommes sur un rythme de réduction d’au moins 30% en une semaine, la charge hospitalière en métropole diminue – moins de 2000 patients en réanimation -, nous sommes sur une bonne trajectoire ».