Covid-19 : Édouard Philippe placé sous le statut de témoin assisté pour sa gestion de la crise
L'ancien Premier ministre Édouard Philippe a été placé sous le statut de témoin assisté pour sa gestion de l'épidémie de Covid-19. La Cour de justice de la République ne l'a donc pas mis en examen.
Il a été révélé samedi que l’ancien Premier ministre Édouard Philippe a été placé sous le statut de témoin assisté pour sa gestion de l’épidémie de Covid-19. La Cour de justice de la République (CJR) enquête actuellement sur les responsabilités engagées par le gouvernement de l’époque dans la manière dont la crise a été gérée. C’est franceinfo qui, s’appuyant sur des sources proches de l’affaire, nous apprend que l’actuel maire du Havre (Seine-Maritime) échappe ainsi à une mise en examen.
Gestion de la crise de la Covid-19 : Édouard Philippe en avance à sa convocation
La CJR avait convoqué l’ex-Premier ministre pour le lundi 24 octobre. C’est finalement le 18 de ce mois, soit avec près d’une semaine d’avance, qu’Édouard Philippe a répondu au rendez-vous. Les arguments énoncés par l’ancien chef du gouvernement ont visiblement convaincu les trois magistrats de la commission de ne pas le mettre en examen. Le statut de témoin assisté sous lequel a été placé Édouard Philippe découle d’une mise en cause pour “mise en danger de la vie d’autrui” et “abstention volontaire de combattre un sinistre”.
L’ancien Premier ministre avait “vigoureusement” contesté les “incriminations”
On nous rappelle que dans un entretien accordé au Parisien le 8 octobre passé, le fondateur de “Horizons” avait “vigoureusement” contesté les “incriminations” émises à son encontre. Il est aussi à noter que dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en juillet 2020, l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn avait été mise en examen le 10 septembre 2021 pour “mise en danger de la vie d’autrui” et placée sous le statut de témoin assisté pour “abstention volontaire de combattre un sinistre”.
D’autres représentants sanitaires visés
Olivier Véran, successeur d’Agnès Buzyn au ministère de la Santé et actuellement porte-parole du gouvernement, est lui aussi concerné par cette instruction. Aux dernières nouvelles, il n’avait pas encore été entendu par la CJR.