Covid-19 au Québec : en plein couvre-feu, elle promène un ami en laisse pour “tester” la police
Samedi soir dernier au Québec, les autorités ont verbalisé une femme qui promenait un ami en laisse pour les "tester". Un automobiliste ivre a lui aussi écopé d'une amende après avoir voulu "voir ce que ça faisait d’être dehors pendant le couvre-feu".
Au Québec (Canada) et depuis samedi à 20h00 heure locale, il est défendu de paraître à l’extérieur sans motif valable jusqu’au lendemain matin à 5h00. Ce couvre-feu, prévu pour s’étendre un mois durant, a pour but d’endiguer la nouvelle vague de Covid-19 sur le territoire. Comme noté par Le Télégramme, il reste possible de promener son chien ou de continuer à mener une activité professionnelle essentielle sans risquer une verbalisation.
Verbalisée pour avoir promené un homme en couvre-feu, elle veut recommencer
Samedi soir vers 21h00, les forces de l’ordre ont aperçu une femme qui tenait une laisse. Au bout, point de chien mais un ami humain. Isabelle Gendron, porte-parole de la police de Sherbrooke, indique que cette femme d’une vingtaine d’années leur a sérieusement expliqué qu’elle promenait “son chien” pour “tester” la police. Cette dernière, qui a bien vu qu’aucun animal n’était promené ici, a verbalisé la jeune femme et l’ami qui se trouvait avec elle. La contrevenante a ensuite bruyamment fait savoir qu’elle comptait récidiver tous les soirs. Il n’est pas dit que ses finances permettent de nombreuses sorties car en cas de faits réitérés, l’amende peut aller jusqu’à 6 000 dollars canadiens, soient environ 3 800 euros.
Un automobiliste contrevenant à plus d’un titre
Le même soir mais environ 90 minutes plus tard, un automobiliste en compagnie de son fils a été contrôlé. Le garçon a expliqué que son père et lui voulaient “voir ce que ça faisait d’être dehors pendant le couvre-feu”. Le conducteur a été soumis à un test d’alcoolémie qui a révélé qu’il avait largement dépassé la limite autorisée. En plus des 1 500 dollars canadiens (près de 970 euros) d’amende infligés pour la violation du couvre-feu, son permis de conduire a été suspendu pendant 90 jours, sa voiture confisquée et des poursuites en justice engagées à son encontre pour “conduite en état d’ivresse”.