Côtes-d’Armor : un médecin condamné à 3 ans ferme pour des agressions sexuelles sur des patientes
Jeudi, le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc a condamné un médecin généraliste à quatre ans de prison dont un ferme pour avoir sexuellement agressé plusieurs de ses patientes. L'homme écope également d'une interdiction définitive d'exercer.
Le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) a rendu jeudi son verdict dans l’affaire de ce médecin de Tréguier poursuivi pour des agressions sexuelles commises sur des patientes. Cet homme aujourd’hui retraité a été condamné à quatre ans de prison dont un ferme.
Nos confrères de Ouest-France, qui rapportent l’information, ajoutent que le médecin a également écopé d’une interdiction définitive d’exercer et d’une amende de 10.000 euros. Trois des patientes ayant porté plainte contre le praticien seront indemnisées à hauteur de 2.000 et 4.000 euros.
Agressions sexuelles sur des patientes : un médecin aussi interdit d’exercer
Les faits se sont produits de 2008 à 2013 et avaient été révélés un an après leur fin. C’est une adolescente de 17 ans, interne dans un lycée, qui avait ainsi déposé la première plainte. Elle expliquait qu’alors qu’elle était en consultation avec ce médecin, attaché à son établissement scolaire, pour une sinusite, l’homme avait eu des mouvements l’ayant interpellée.
Le praticien lui avait ainsi fait une palpation mammaire en plus de lui toucher le pubis. Suite à ces révélations, d’autres patientes s’étaient manifestées à la gendarmerie pour des actes du même genre qu’aurait exécutés le médecin. Au final, huit de ces femmes se sont portées parties civiles dans ce procès.
Des faits qui ont duré cinq ans
Le prévenu a nié toute agression sexuelle. Son avocate Me Catherine Glon a déclaré que “quand on vient dans un cabinet médical, c’est pour se faire examiner. Il n’y a rien de surprenant à devoir se déshabiller.” Et d’avoir ajouté : “que ce que disent ses patientes soit possible, vraisemblable, ne fait pas preuve”.
La procureur a quant à elle estimé qu’il n’y avait aucun doute quant à “l’intention sexuelle” de l’accusé. Le nom de ce dernier figure désormais au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentess (Fijais).